Après notre formation à la plongée avec bouteilles à San Andres, j'avais envie d'essayer l'apnée.

Alors, avant qu'on ne me pose la question, pourquoi l'apnée ? En premier lieu, je voulais continuer la plongée en revenant à Paris, et faire de la plongée bouteille par 2m de fond ne me semblait pas super exaltant. Ensuite c'est une activité qui est tout de même plus facile à faire que la plongée bouteille : un masque, un tuba, des palmes et hop c'est parti.

Pour une petite présentation de ce qu'est l'apnée en tant que sport, vous trouverez cet article très bien fait sur le blog de ploum.

Donc après une recherche longue et laborieuse, nous avons trouvé un prof d'apnée à Taganga, à quelques kilomètres de là où nous étions. Nous apprendrons plus tard qu'il s'agit à priori du seul instructeur d'apnée de toute la côte Colombienne. Nous avons en plus été chanceux qu'il soit là puisque quelques jours plus tôt il était à une compétition internationale. Nous n'avions donc plus aucune excuse pour ne pas devenir de grands apnéistes.

Le cours en lui même

À quoi ressemble un cours d'apnée ? Nous avons tout d'abord eu pas mal de théorie : un rappel de l'histoire de l'apnée à travers les âges (avec de nombreuses références au Grand Bleu et à Cousteau) et la sécurité en apnée. C'est une partie rébarbative et le cours commence presque par cela. Selon les personnalités on trouve cela assez peu engageant (Anne-Sophie) ou au contraire rassurant (Thomas).

Nous avons ensuite passé une après-midi en piscine pour répéter les procédures de sécurité (fun !) et pratiquer l'apnée statique : retenir son souffle avec le visage dans l'eau (une des raisons pour lesquelles on met le visage dans l'eau n'est pas celle que l'on croit, cela permet d'améliorer son temps d'apnée : cf. wikipedia).

Ce n'est qu'après ces épreuves que nous avons eu le droit de chausser nos (longues) palmes et d'aller en mer. Là nous avons pratiqué 2 disciplines : descente le long de la corde en tirant dessus (Free Immersion) et descente aux palmes (Constant Weight).

Nous sommes retournés un troisème jour à un entrainement de notre prof afin de pouvoir "perfectionner" (hum hum) notre technique (plongeons, égalisation (comme dans une route de montagne, il faut se souffler dans les oreilles pour compenser les changements de pression lorsque l'on descend)…).

Nos impressions

Anne-Sophie n'a pas acroché à cause du coté anxiogène de retenir son souffle à 20m sous la mer. Ça et puis le fait que parait-il ça n'est pas une activité de gens funs, allez savoir…

Pour ma part, j'ai trouvé l'activité très sympa. Se concentrer sur sa respiration est très relaxant et on voit très vite la différence entre les fois où on est concentré sur ce que l'on fait et où tout va bien et les fois où on n'est pas dedans et où on est vite en manque d'air. J'ai tout de même trouvé frustrant de ne pas pouvoir descendre au-delà de 5m avec les palmes car je n'arrivais pas à égaliser la tête en bas…

Bilan : c'est décidé, je m'inscris dans un club d'apnée à la rentrée.