¡ Nos Vamos !http://nosvamos.fr/2013-07-03T00:00:00+02:00¡ Adios America del sur !2013-07-03T00:00:00+02:00Anne-Sophie et Thomastag:nosvamos.fr,2013-07-03:adios-america-del-sur.html<p>Notre voyage touche à sa fin, Anne-Sophie prend l'avion aujourd'hui pour
l'Italie, et Thomas rentre demain en France.</p>
<p>Nous avons bien évolué en six mois, notre façon de voyager a changé, notre
vision des choses aussi, et aujourd'hui nous nous sommes rendu compte que l'on
avait perdu cette curiosité si importante lorsque l'on voyage, et que l'on
devenait blasés des nouveautés après tant de splendeurs. Il est temps que l'on
rentre, que l'on digère tout cela, tout ce que l'on a vu, appris, partagé.</p>
<p>Il est temps aussi que l'on retrouve une vie normale, un appartement, une
routine, nos familles, nos amis, la France. Certaines choses du quotidien nous
manquent, telles que la facilité de faire les choses dans un pays dans lequel on
connait les codes et la langue, l'intimité d'un chez soi avec une cuisine avec
des couverts pour chacun, une douche toujours chaude qui fonctionne, un canapé
disponible… Des petits riens qui, au bout de six mois, deviennent importants.</p>
<p>Sans compter la nourriture, Thomas se damnerait pour un morceau de beaufort avec
une bonne baguette, Anne-Sophie pour un gâteau aux trois chocolat. Même si l'on
a globalement bien mangé, la gastronomie française ne se remplace pas comme ça !</p>
<p>Mais bien entendu, beaucoup de choses nous manqueront, comme de découvrir de
nouvelles choses tous les jours, de tomber sur un paysage à couper le souffle
lorsque l'on ne l'attend pas, d'être entourés de gens adorables. Le bœuf
argentin, la cuisine péruvienne et chilienne, le pisco sour, les fruits
exotiques, le poulet Colombien entre autres nous feront envie après nous être
rassasiés d'escargots et de foie gras.</p>
<p>Je pense qu'Anne-Sophie a bien résumé notre état d'esprit à la fin de ce
voyage. Pour ma part, je trouve que nous avons appris et découvert beaucoup de
choses durant ce voyage et j'aimerai les résumer ici, sous la forme de conseils
que je me donnerais rétrospectivement.</p>
<h1>Ne pas essayer de tout prévoir</h1>
<p>Avant de partir, quand on me demandait quel allait être notre parcours, je
présentais les
<a href="/pages/notre-tour.html">grandes lignes telles que nous les avions imaginées</a>. Le
flou général du programme en a surpris certains et je n'étais pas très l'aise
avec non plus.</p>
<p>Quand je regarde aujourd'hui le parcours initial, je me dis qu'on avait réussi
à se fixer des points de passages qui nous ont donné une direction sans imposer
trop de rigidité au trajet.</p>
<h1>Le monde des voyageurs est un microcosme</h1>
<p>En partant, nous avions l'impression de faire quelque chose d'extraordinaire. En
fréquentant les auberges de jeunesse, les gares routières et les lieux
touristiques, nous nous sommes vite rendu compte que ce type de voyage était bien
plus commun que nous le pensions.</p>
<p>Cela fait qu'on vit dans un univers à part pendant le voyages. C'est un univers
hétérogène, consituté de personnes d'horizons très divers et souvent curieuses,
avec qui on partage tout à coup beaucoup de centres d'intérêt, ce qui facilite
les rencontres. C'est aussi un univers de personnes privilégiées, parfois
pédantes.</p>
<p>Les rencontre que l'on fait sont donc souvent enrichissantes, il faut juste
savoir s'écarter des personnes qui se sentent supérieures parce qu'elles ont la
chance de pouvoir voyager.</p>
<h1>Savoir abandonner son autonomie</h1>
<p>Certains d'ente vous le savent, je n'aime pas dépendre des autres et j'aime
être autonome (au sens de pouvoir me débrouiller seul). Quand on est en terrain
inconnu, il faut souvent faire confiance à des personnes que l'on ne connait
pas, et donc perdre son autonomie.</p>
<h1>Trouver son rythme</h1>
<p>Faire un voyage long ça s'apprend. Au début nous sommes partis sur un rythme
trop rapide : rester 2-3 jours dans chaque ville. Nous avons ensuite trouvé une
allure qui nous convenait, en ajustant la durée de nos séjours en fonction de
l'intérêt que nous y trouvions.</p>
<p>Nous en avons souvent parlé avec les voyageurs que nous croisions, c'est
apparemment un phénomène classique.</p>
<blockquote>
<p>Ceci est le dernier billet de ce blog.
Nous devrions peut-être le renommer nos fuimos…</p>
</blockquote>Colombie, suite et fin2013-07-02T00:00:00+02:00Anne-Sophietag:nosvamos.fr,2013-07-02:colombie-suite-et-fin.html<p>Ces deux dernières semaines, nous avons fait des heures de bus pour visiter la
Colombie. Le problème étant que la Colombie est dans la jungle, et que le
gouvernement ne juge pas important d'investir dans les routes, on se retrouve à
devoir faire 9h de bus pour faire 200km, ou à découvrir un peu tard qu'il n'y a
pas de moyen terrestre pour aller où l'on veut. C'est donc, comme le Brésil, un
pays qui se visite en avion.</p>
<p>L'autre problème est que la seule fois où l'on a pris un vol interne avec la
compagnie low-cost locale, on a non seulement dû aller dans une agence
<em>physique</em> pour acheter les billets car la vente en ligne est réservée aux CB
colombiennes, mais en plus le vol s'est mal passé. On a dû atterrir d'urgence 30
minutes après avoir décollé car le pilote automatique ne fonctionnait pas, et
que du coup c'était dangereux. Pas très cher mais on en a eu pour notre
argent...</p>
<p>Bref, donc du bus, de la friture sous toutes les formes, des statues anciennes
pas colossales du tout, et des villes agréables.</p>
<h1>La friture</h1>
<p>Il y en a partout, TOUT est frit. Les bananes (plantain ou normales), la viande,
le poisson, les empanadas, le pain, la saucisse, les oignons, etc. Les
colombiens AIMENT le frit. Chose confirmée par un américain installé en Colombie
depuis un an, sa copine colombienne fait tout frire à la maison. Et le pire
c'est qu'ils ne sont pas vraiment gros, alors que l'on ne les voit pas faire de
sport. Ça restera un mystère pour nous...</p>
<p>Donc parmi les plats typiques, il y a le chicharrón : (accrochez vous bien) un
grand morceau de lard frit. Oui oui, dans lequel il ne reste déjà pas beaucoup
de viande à côté du gras. On peine à trouver l'intérêt nutritionnel de la chose.</p>
<p>Après ça on peut enchaîner par des salchipapas con queso : frites et bouts de
saucisse frits mélangés, le tout recouvert de mayonnaise et ketchup (sauce
rose), le tout nappé de fromage fondu. Miam ;-)</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-07/Salchipapa.jpg"
alt="5 fruits et légumes par jour" />
<figcaption>Des salchipapas con queso</figcaption>
</figure>
<p>Il y a également les arepas : un pain de maïs très sec, cuit au four. On a fini
par s'avouer qu'on les préfère frites. Il est temps qu'on rentre...</p>
<p>Sinon pour les choses mangeables, ils font beaucoup de soupes avec ce qu'ils ont
sous la main dedans : poulet, pâtes, pommes de terre, avocat, crème, maïs,
yuca... Nourrissant mais pas frit, et très bonnes :-)</p>
<p>Et surtout, ils ont des fruits délicieux. A chaque coin de rue on peut avoir un
jus de fruit frais au lait ou à l'eau pour 1€, avec des fruits inconnus en
France : lulo, guanábana, tomate de arbol... Miam ! Et dans la rue (impossible
de trouver une salade de fruits au resto, allez savoir), des tranches d'ananas,
de papaye, ou des ceviche de mangue avec du sel et du poivre.</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-07/Marche.jpg"
alt="5 fruits et légumes par jour" />
<figcaption>Le marché de Bogotà</figcaption>
</figure>
<h1>San Agustin</h1>
<p>Notre fantastique guide de Colombie indiquait que les statues en pierre de lave
de San Agustin valaient largement le trajet, le site est classé 6ème dans le
top 20. Sachant qu'il y a 9h de bus pour y aller depuis la ville la plus proche,
dont 5 sur une route de montagne en terre creusée par la pluie, et que les seuls
bus dans ce pays sont des minibus qui ont déjà bien servi, il fallait qu'elles
soit absolument splendides pour valoir le déplacement. Et bien absolument pas.</p>
<p>Il est vrai qu'elles sont belles, bien conservées, assez grandes (jusqu'à 2m de
haut) mais voilà, ça ne vaut clairement pas 18h de bus. Du coup on a fait un
tour en cheval pour voir la jungle environnante, durant lequel on a pu apprendre
que la jungle était tellement dense qu'à l'écart des grandes routes, ce n'était
plus du café qui poussait mais du cannabis, coca et pavot. On s'en doute bien,
il suffit de laisser pousser une rangée de jungle et on ne voit rien d'autre.</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-07/SanAgustin.jpg"
alt="Les statues de San Agustin" />
<figcaption>Les statues de San Agustin</figcaption>
</figure>
<h1>Les tortues inaccessibles</h1>
<p>Notre idée ensuite était d'aller plonger dans le pacifique, avec les tortues de
mer, les requins et les baleines. Ça promettait d'être fantastique. Le seul
souci étant qu'il n'y a aucune route pour y aller, mais pas de problème, on
prendra le bateau !</p>
<p>Nous étions bien insouciants ! Lorsque nous sommes arrivés dans la ville
portuaire (après 13h de bus pourri, faut ce qu'il faut) on nous a expliqué qu'il
n'y a qu'un seul cargo autorisé à prendre des passagers qui y va, mais une seule
fois par semaine, et il est parti la veille (pas de bol !). On pourrait
embarquer sur un autre qui part le lendemain, le capitaine n'a pas eu
l'autorisation des autorités portuaires, mais ce n'est pas grave, on peut quand
même embarquer en cachette, il est d'accord (vu le prix qu'il demandait, on
comprend bien). L'idée d'avoir des problèmes avec la police Colombienne (qui
parade avec des carabines d'1m50, ne l'oublions pas) nous a particulièrement
enjoués d'avance.</p>
<p>Donc pas de tortues, reprise du bus…</p>
<h1>La ferme de café où l'expresso de bienvenue est mauvais</h1>
<p>Le pire que l'on ait bu en Colombie. Et nous n'étions pas les seuls à le penser,
on a fait un tour de table. C'est dommage car quasiment partout on peut boire du
"tinto" (café filtre) délicieux, très doux et très aromatisé. Mais l'on a appris
que les meilleurs grains de café sont réservés à l'export, et les moins bonnes
qualités sont destinées à la consommation nationale. Comme les colombiens ne
sont pas très amateurs, ils n'en boivent pas beaucoup et ne recherchent pas une
grande qualité.</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-07/Cafe.jpg"
alt="Des grains de café" />
<figcaption>Des grains de café, à différents niveaux de maturité</figcaption>
</figure>
<h1>Medellin et Bogotà</h1>
<p>Medellin est la seconde ville du pays. Ses quartiers riches sont très agréables
à vivre, avec des petites maisons entourées de verdure, ainsi que de grands
immeubles récents pour les entreprises. La ville n'est pas vraiment jolie, mais
vue d'une colline elle se dévoile.</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-07/Medellin.jpg"
alt="La haut sur la colline…" />
<figcaption>Medellin, de haut</figcaption>
</figure>
<p>Bogotà a un beau centre historique fait d'églises et de maisons coloniales, mais
au delà c'est horrible, la fête du béton. Il parait que c'est dangereux, on nous
recommande de laisser passeport et CB à l'hôtel, mais pour l'instant rien à
déclarer. Touchons du bois pour la dernière journée :-)</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-07/Bogota.jpg"
alt="Depuis le téléphérique" />
<figcaption>Bogotà, depuis le téléphérique</figcaption>
</figure>Ciudad Perdida, ce n'est plus l'aventure2013-06-12T00:00:00+02:00Anne-Sophietag:nosvamos.fr,2013-06-12:ciudad-perdida-ce-nest-plus-laventure.html<p>Construite en 800 au milieu de la jungle et abandonnée lors de la colonisation
espagnole, comme le Machu Picchu, pour éviter qu'elle ne soit détruite, l'accès
devait être long et difficile. On nous avait promis de nombreuses traversées de
rivières avec de l'eau jusqu'aux épaules et un courant si fort qu'il arrachait
les sacs à dos, une randonnée en pleine jungle avec le chemin frayé à la
machette, etc.</p>
<p>Il n'en fut rien, à notre grand désespoir… Certes on a passé 5 jours dans la
jungle, dormi dans des hamacs à moustiquaire, et traversé plusieurs fois la
rivière, mais au plus haut on avait de l'eau jusqu'aux cuisses, le chemin était
bien balisé et emprunté par 20 personnes chaque jour. Tout ceci ajouté aux
"taxes" payées aux indigènes pour "traverser leur territoire" (ils nous ont bien
dit, ils n'aiment pas travailler), et un rythme plus que tranquille, la seule
difficulté fut la chaleur humide (et les moustiques, mais ça c'est une autre
affaire).</p>
<p>Donc, en résumé, 5 jours dans la jungle, 30 degrés, 100% d'humidité, rien ne
sèche, on transpire à grosses gouttes toute la journée et on subit l'attaque
incessante des moustiques. Vous comprendrez aisément pourquoi il n'y pas
beaucoup de photos de nous dans l'album ;-)</p>
<p>Le chemin est au milieu de la jungle, donc aucune vue de la cité perdue depuis
un autre versant de montagne, et à cause des hélicoptères qui viennent deux fois
par mois ravitailler les militaires chargés de la surveillance du site (avec des
carabines d'1m50 et un collier de balles autour du torse, on ne rigole pas avec
la sécurité), les animaux ont déserté les lieux (sauf les moustiques, bien
évidemment). Seuls des colibris rouges et quelques grenouilles se montrent
encore…</p>
<div class="row clearfix">
<div class="two columns alpha"><p/></div>
<div class="eight columns">
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-06/Jungle.jpg"
alt="S'il s'écroule et que personne n'est dessus, fait-il tout de même
du bruit ?" />
<figcaption>Un pont dans la jungle</figcaption>
</figure>
</div>
<div class="two columns omega"><p/></div>
</div>
<p>La cité perdue est quant à elle bien conservée mais largement moins
impressionnante que le Machu Picchu. Les maisons rondes étaient faites en bois
et bambou tressé, et le toit en feuilles de palmier, ce qui fait que l'on ne
voit plus que la base, qui elle est en pierre. Une partie de la cité est encore
cachée par la végétation, seuls les 5 chemins qui se rejoignent sur la place
principale permettent d'imaginer dans quelles directions elle s'étend.</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-06/CiudadPerdida1.jpg"
alt="Pas si perdue que ça…" />
<figcaption>Ciudad Perdida</figcaption>
</figure>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-06/CiudadPerdida2.jpg"
alt="Et elles résistent à la pluie !" />
<figcaption>Des maisons telles qu'elles étaient faites à l'époque</figcaption>
</figure>
<p>PS : si quelqu'un se sent l'âme d'un entrepreneur, une idée de produit
révolutionnaire : une crème solaire-antimoustique. Qui permettrait d'éviter le
tartinage très agréable de 2 couches successives de crèmes grasses, alors que
l'on transpire déjà comme un bœuf…</p>Notre initiation à l'apnée2013-06-11T00:00:00+02:00Thomastag:nosvamos.fr,2013-06-11:notre-initiation-a-lapnee.html<p>Après notre formation à la
<a href="/paradisiaque-on-a-dit.html">plongée avec bouteilles à San Andres</a>, j'avais
envie d'essayer l'apnée.</p>
<p>Alors, avant qu'on ne me pose la question, pourquoi l'apnée ? En premier lieu,
je voulais continuer la plongée en revenant à Paris, et faire de la plongée
bouteille par 2m de fond ne me semblait pas super exaltant. Ensuite c'est une
activité qui est tout de même plus facile à faire que la plongée bouteille : un
masque, un tuba, des palmes et hop c'est parti.</p>
<p>Pour une petite présentation de ce qu'est l'apnée en tant que sport, vous
trouverez cet <a href="http://ploum.net/post/l-apnee-un-sport-a-couper-le-souffle">article très bien fait sur le blog de ploum</a>.</p>
<div class="row clearfix">
<div class="two columns alpha"><p/></div>
<div class="eight columns">
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-06/Apnee.jpg"
alt="Jusque là tout va bien" />
<figcaption>Anne-Sophie descend vers les abysses</figcaption>
</figure>
</div>
<div class="two columns omega"><p/></div>
</div>
<p>Donc après une
<a href="https://twitter.com/ansoso/status/343222137370324992">recherche longue et laborieuse</a>,
nous avons trouvé un prof d'apnée à Taganga, à quelques kilomètres de là où nous
étions. Nous apprendrons plus tard qu'il s'agit à priori du seul instructeur
d'apnée de toute la côte Colombienne. Nous avons en plus été chanceux qu'il soit
là puisque quelques jours plus tôt il était à une
<a href="http://www.aidainternational.org/calendar/competition-calendar/details/848">compétition internationale</a>. Nous
n'avions donc plus aucune excuse pour ne pas devenir de grands apnéistes.</p>
<h1>Le cours en lui même</h1>
<p>À quoi ressemble un cours d'apnée ? Nous avons tout d'abord eu pas mal de
théorie : un rappel de l'histoire de l'apnée à travers les âges (avec de
nombreuses références au
<a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=3659.html">Grand Bleu</a> et à
Cousteau) et la sécurité en apnée. C'est une partie rébarbative et le cours
commence presque par cela. Selon les personnalités on trouve cela assez peu
engageant (Anne-Sophie) ou au contraire rassurant (Thomas).</p>
<p>Nous avons ensuite passé une après-midi en piscine pour répéter les procédures
de sécurité (fun !) et pratiquer l'apnée statique : retenir son souffle avec le
visage dans l'eau (une des raisons pour lesquelles on met le visage dans l'eau
n'est pas celle que l'on croit, cela permet d'améliorer son temps d'apnée :
<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Mammalian_diving_reflex">cf. wikipedia</a>).</p>
<p>Ce n'est qu'après ces <em>épreuves</em> que nous avons eu le droit de chausser nos
(<em>longues</em>) palmes et d'aller en mer. Là nous avons pratiqué 2
disciplines : descente le long de la corde en tirant dessus (<em>Free Immersion</em>)
et descente aux palmes (<em>Constant</em> <em>Weight</em>).</p>
<p>Nous sommes retournés un troisème jour à un entrainement de notre prof afin de
pouvoir "perfectionner" (<em>hum</em> <em>hum</em>) notre technique (plongeons, égalisation
(comme dans une route de montagne, il faut se souffler dans les oreilles pour
compenser les changements de pression lorsque l'on descend)…).</p>
<h1>Nos impressions</h1>
<p>Anne-Sophie n'a pas acroché à cause du coté anxiogène de retenir son souffle à
20m sous la mer. Ça et puis le fait que parait-il ça n'est pas une activité de
gens funs, allez savoir…</p>
<p>Pour ma part, j'ai trouvé l'activité très sympa. Se concentrer sur sa
respiration est très relaxant et on voit très vite la différence entre les fois
où on est concentré sur ce que l'on fait et où tout va bien et les fois où on
n'est pas dedans et où on est vite en manque d'air. J'ai tout de même trouvé
frustrant de ne pas pouvoir descendre au-delà de 5m avec les palmes car je
n'arrivais pas à égaliser la tête en bas…</p>
<p>Bilan : c'est décidé, je m'inscris dans un club d'apnée à la rentrée.</p>
<div class="row clearfix">
<div class="two columns alpha"><p/></div>
<div class="eight columns">
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-06/Palmes.jpg"
alt="Quand je vous dis qu'elles sont longues ces palmes !" />
<figcaption>Quand je vous dis qu'elles sont longues ces palmes !</figcaption>
</figure>
</div>
<div class="two columns omega"><p/></div>
</div>Paradisiaque on a dit !2013-05-25T00:00:00+02:00Anne-Sophietag:nosvamos.fr,2013-05-25:paradisiaque-on-a-dit.html<p>Donc on cherchait un endroit pour se reposer et faire des sports d'eau. Notre
choix s'était porté sur Carthagène car ensuite il serait simple de reprendre la
route vers notre prochaine destination (encore inconnue à ce jour). Mais pour
mes premières vacances à la mer (en général je pars plutôt pour visiter), je
voulais un endroit paradisiaque. Une plage comme dans les films, avec cocotiers
et sable blanc. Or à Carthagène, la ville fortifiée est magnifique, avec de
jolies maisons coloniales, les fortifications très bien conservées, mais la
plage n'est pas belle. De grands hôtels sont construits directement dessus, le
sable est sale, les voitures roulent sur la plage, et il faut y aller en bus (et
en plus le quartier n'est pas top). Bref, je ne me voyais pas y rester 3
semaines pour faire de la plage.</p>
<div class="row clearfix">
<div class="two columns alpha"><p/></div>
<div class="eight columns">
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-05/Cartagena.jpg"
alt="Comment s'appelle ce style ?" />
<figcaption>Cartagena</figcaption>
</figure>
</div>
<div class="two columns omega"><p/></div>
</div>
<p>Face à ce grand problème (on a des soucis aussi, il ne faut pas croire !), on a
monté une cellule de crise (ordinateur, iPad et iPhone en face de la borne
internet) et on a trouvé notre paradis : l'île de San Andrés, dans la mer des
caraïbes, au large du Nicaragua. Une petite île avec de magnifiques plages de
sable blanc bordées de cocotiers, entourée d'une barrière de corail qui donne à
la mer différentes couleurs allant du turquoise au noir. Ce qu'on a pu vérifier
dès le surlendemain.</p>
<p>En une semaine on a pu passer un diplôme de plongée (PADI open water pour les
connaisseurs) nous permettant de plonger seuls jusqu'à 18 mètres de
profondeur. On a dorénavant tous les termes en anglais (grâce au livre
théorique) et en espagnol car notre instructeur ne parlait quasiment pas anglais
(le tourisme est plutôt sud-américain ici) : "mascara" = masque, "tank" =
bouteille d'air, "brújula" = boussole. Après 2 plongées en piscine et 4 en mer,
on est devenus bilingues (on n'a pas les termes français du coup, aucune idée de
comment s'appelle un "BCD" par exemple). Les 4 plongées en mer étaient autour de
la barrière de corail et par moments on devait se frayer un chemin à travers les
bancs de poissons pour éviter de perdre le prof ! En plus des poissons bleu roi,
arc-en-ciel, blancs qui se cachent dans le sable, tachetés qui soufflent sur le
sable ou longs comme des bâtons, on a vu une murène (verte), une langouste, et
des raies manta :-)</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-05/Poisson-1.jpg"
alt="Un dirait le nautilus" />
<figcaption>Un poisson en forme de nautilus qui souffle dans le sable</figcaption>
</figure>
<p><p/>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-05/AnneSo-plongeuse.jpg"
alt="AnneSo sous l'eau" />
<figcaption>Oui même dans une eau à 28 degrés j'arrive à avoir froid sans combinaison de plongée…</figcaption>
</figure></p>
<p>En alternance avec la plongée, on prend des cours de kitesurf. Pour l'instant
j'ai réussi à sortir de l'eau 2 fois, et Thomas un peu plus, mais il nous manque
encore quelques heures de pratique (par exemple pour apprendre à faire
demi-tour). Il va sans dire que l'apprentissage est plus agréable ici qu'en
Bretagne, rapport à la température de l'eau ;-) Et là non plus nous instructeurs
respectifs (on en a un chacun, ils doivent nous suivre en bateau / jetski) ne
parlent pas anglais : "la cometa a doce !" = le cerf-volant à 12h.</p>
<p>On a également investi dans un masque et un tuba, et c'est pratique car aux
endroits où l'on peut en faire, pour s'assurer que les gens verront bien des
poissons au moment où ils mettront la tête sous l'eau, on nous donne du pain à
leur donner à manger. Même pas besoin de savoir nager !</p>
<div class="row clearfix">
<div class="two columns alpha"><p/></div>
<div class="eight columns">
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-05/Thomas-plongeur.jpg"
alt="Thomas sous l'eau" />
<figcaption>Sans combinaison :-)</figcaption>
</figure>
</div>
<div class="two columns omega"><p/></div>
</div>
<p>L'île est tellement petite que le véhicule de location de base pour les
touristes est la voiturette de golf. Alors il en existe plusieurs modèles, avec
pneus 4x4, camouflage, etc. mais on a pris le modèle de base (le plus pourri
quoi), avec lequel on a réussi à faire des pointes à 28 km/h (comme d'habitude,
en descente avec le vent dans le dos) ! C'est encore pire qu'un quad 50 cc…</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-05/Voiturette.jpg"
alt="Ça n'est pas la version de course…" />
<figcaption>On a fait 10m sur cette route en terre avant que les gens ne nous disent de rebrousser chemin, on ne passera pas avec notre voiture jouet.</figcaption>
</figure>
<p>Voilà pour les nouvelles, encore une semaine de kitesurf, découverte de la
mangrove et des îles alentour puis on retourne en Colombie tout bronzés :-)</p>Mini : changement de programme2013-05-13T00:00:00+02:00Anne-Sophietag:nosvamos.fr,2013-05-13:mini-changement-de-programme.html<p>Après presque cinq mois de voyage, Thomas commence à fatiguer (moi pas du tout :-) ). Donc on change de programme, on laisse pour un prochain voyage l'ouest du Pérou et l'Equateur, et on s'envole pour la Colombie cette nuit. On va passer trois semaines à Carthagène sur la côte caribéenne pour se reposer et faire des stages de kitesurf et de plongée. Puis on visitera la Colombie, qui, toutes les personnes qui y sont allées nous l'ont assuré, est un pays magnifique et pas plus dangereux que le reste de l'Amérique du Sud. On a fini par se laisser tenter !</p>Le salar d'Uyuni, 4x4 et premier 6000m2013-05-12T00:00:00+02:00Anne-Sophietag:nosvamos.fr,2013-05-12:le-salar-duyuni-4x4-et-premier-6000m.html<p>On a choisi de visiter le salar d'Uyuni en partant de Tupiza, ville du sud de la
Bolivie dans l'altiplano désertique. Ce tour de 4 jours (plus un pour faire
l'ascension d'un volcan) est censé être moins populaire que celui qui part
d'Uyuni, et donc plus calme en 4x4. Dans la réalité, on se suivait tout de même
beaucoup…</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-05/4x4.jpg"
alt="4x4 fois 14" />
<figcaption>Le calme du désert</figcaption>
</figure>
<h1>L'altiplano et les lagunes</h1>
<p>Les paysages autour de Tupiza ressemblent beaucoup à ce qu'on a vu au Chili dans
le désert d'Atacama : sable à perte de vue, lagunes avec des flamants roses,
geysers. Des canyons s'ajoutent ainsi que des volcans aux sommets enneigés.</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-05/LagunaColorada.jpg"
alt="Colorée = sale" />
<figcaption>La laguna colorada doit sa couleur au plancton et aux algues qui
y poussent (qui donnent également leur couleur aux flamants)</figcaption>
</figure>
<h1>Notre premier 6000</h1>
<p>Le deuxième jour du circuit, on a fait l'ascension du volcan Uturuncu, qui
culmine à 6024 mètres. Ce n'était pas très dur physiquement, car l'on peut
monter en voiture jusqu'à 5450 mètres (la "route" a été construite il y a
quelques années pour emmener les mineurs à une mine de souffre, abandonnée
depuis). Ce qui laisse seulement 600 mètres de dénivelé à gravir. La difficulté
étant que l'on ne sait pas comment l'on va réagir à de telles altitudes… Chacun
avait sa technique, à base de maté de coca, chiquage de feuilles de coca ou
granules homéopathiques de coca. N'importe quoi mais coca ;-) Et on a réussi,
tous les 4 du groupe ! Merci à notre guide Macario, qui a même durant sa grande
carrière emmené la NASA sur les volcans de la région !</p>
<div class="six columns alpha">
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-05/Nous-6025.jpg"
alt="Top là !" />
<figcaption>We did it!</figcaption>
</figure>
</div>
<div class="six columns omega">
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-05/6025.jpg"
alt="C'est haut !" />
<figcaption>Malgré ce que dit Wikipedia, le guide nous a assuré qu'il avait été mesuré à 6024m récemment</figcaption>
</figure>
</div>
<div style="clear:both"></div>
<h1>Le désert de sel</h1>
<p>Le clou du voyage ! La dernière nuit, nous avons dormi dans un hôtel de sel : du
sol au plafond, en passant par les fables, lits et tabourets, tout est fait en
sel. Magnifique !</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-05/Hotel.jpg"
alt="En rose, comme le sel de l'Himalaya" />
<figcaption>En rose, comme le sel de l'Himalaya</figcaption>
</figure>
<p>Puis le dernier jour, nous entrons enfin dans le salar d'Uyuni. Après avoir
regardé le lever de soleil sur le salar, depuis une "île" volcanique peuplée de
cactus, nous pouvons enfin voir l'immensité de ce désert, la texture du sol en
sel, la formation en hexagones, et la forme des cristaux. Et bien sûr faire de
chouettes photos de touristes !</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-05/Miam.jpg"
alt="Miam !" />
<figcaption>Miam !</figcaption>
</figure>
<p>En résumé un beau tour, mais nous aurions pu éviter quelques (nombreuses et
inconfortables) heures de route en ne faisant que le salar à proprement parler,
et pas le désert que nous avions déjà vu il y a moins d'un mois.</p>
<p>Toutes les photos sont sur picasa, comme d'habitude :-)</p>Le lac Titicaca2013-05-11T00:00:00+02:00Thomastag:nosvamos.fr,2013-05-11:le-lac-titicaca.html<p>Tout d'abord, la bande son obligatoire pour la lecture de ce billet : <audio
src="/static/pictures/2013-05/citesdor.mp3" controls alt="Le générique des
cités d'or">
<embed
src="/static/pictures/2013-05/citesdor.mp3"
loop="false"
autostart="false"
alt="filler filler filler filler filler filler filler filler filler filler filler filler filler filler filler filler filler ">
</audio></p>
<p>Après avoir passé quelques jours à Cuzco pour essayer les spécialités locales :
cuy (cochons d'inde) et chicha (boisson fermentée à base de maïs, extrêmement
nourrissant), nous nous sommes dirigés vers le lac titicaca, à la frontière
entre le Pérou et la Bolivie.</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-05/Cuy.jpg"
alt="Tout se mange, sauf les dents" />
<figcaption>Un cuy, dans mon assiette. Ils sont appelés comme ça à cause de
leur <a href="http://www.youtube.com/watch?v=8sm6_jOThxQ">cri</a></figcaption>
</figure>
<p>La ville cotière côté Péruvien s'appelle Puno, point de départ des tours sur les
différentes îles du lac. Nous y avons donc fait notre première étape.</p>
<p>Nous prenons donc un tour organisé (sûrement conseillé par le routard car rempli
de Français) pour aller visiter les iles flottantes de Uros et l'ile de
Taquile. Le guide récite son texte (sans marquer le changement de langue, et en
répétant certains paragraphes dans la même langue…) pendant tout le trajet.</p>
<p>Une fois arrivés sur l'archipel des îles flotantes, la mascarade commence. Au
milieu du speech du "président de l'île", son téléphone sonne, juste après nous
avoir expliqué qu'ils vivaient autant que possible comme leurs ancêtres (Il
s'avère qu'en fait toutes ces personnes vivent sur le continent et viennent là
le matin avant l'arrivée des touristes). Toutes les petites maisons sont
entièrement dédiées à la vente d'artisanat local ("¿ Qué significa 'hecho en
china' ?"), les bateaux à moteur sont cachés derrière des roseaux à côté des
batiments recouverts de tôle ondulée. Le clou du spectacle a été le petit
spectacle de chant par les femmes de l'île qui est le même sur toutes les îles
et reprend à la fois des chansons locales et des "classiques internationaux"
(Vamos à la playa).</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-05/Uros.jpg"
alt="Une ile bien tenue" />
<figcaption>Le comité d'accueil</figcaption>
</figure>
<p>A côté de cela, la construction de l'île à base de terre et de roseaux est
impressionante et les petites maisons de paille sont très jolies.</p>
<p>Nous avons ensuite visité l'île de Taquile. La particularité de cette île tient
aux habits traditionnels de ses habitants et en particulier leur
signification. Ainsi la couleur du bonnet des hommes et la taille des pompons
cousus aux jupes des femmes leur permet d'indiquer leur disponibilité (ils
avaient inventé le statut Facebook avant tout le monde ! Ils n'ont par contre
pas encore de moyen de signifier par quoi ils sont intéressés). Le guide nous a
donc expliqué tout ça en criant à chaque fois qu'une personne passait : "Alors
vous voyez, lui il est célibataire ! Elle, elle est jeune mais elle est
disponible !".</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-05/Taquile.jpg"
alt="Gros pompon = disponible" />
<figcaption>Gros pompon = disponible</figcaption>
</figure>
<p>Après Puno, direction l'île du soleil. D'après les croyances Inca, c'est ici que
serait né le fonfateur de leur civilisation (sa femme étant née sur l'île de la
lune). Nous faisons donc un passage obligé dans la <em>ville</em> de Copacabana pour
déjeuner la spécialité locale : truite arc-en-ciel du lac titicaca. On a eu la
preuve que cette truite venait bien d'ici : elle avait le gout de l'eau du lac…
Par contre on n'explique par pourquoi le riz aussi… Du coup le chien qui profite
des restes de tous les touristes déçus est pour le moins bien portant.</p>
<p>L'île du soleil en elle même est très jolie, les flans de coline sont aménagés
en terrasses, et on se rend compte en arrivant au sommet de l'île que tout le lac
est entouré par les andes. C'est sur cette île que nous avons eu notre premier
contact avec le travail des enfants en Bolivie : toutes les auberges, hotels et
B&B sont tenus par des enfants la journée, le soir leurs parents rentrent
jusqu'au petit déjeuner le lendemain. Le lever du soleil sur les andes derrière
le lac titicaca méritait bien qu'on se lève à 5h (même si le lever du soleil n'a
eu lieu qu'à 7h : entre nos déplacements, les changements de fuseau horaire et
les montagnes qui se dressent devant nous, savoir à quelle heure le soleil va
apparaître n'est pas chose facile)</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-05/IleSoleil.jpg"
alt="Et encore, le calcul ce n'est rien comparé à celui du minuit
solaire à Kiruna !" />
<figcaption>Les terrasses, le lac et les andes</figcaption>
</figure>
<p>Après cette semaine autour et sur le lac titicaca, nous avons pris la route vers
le sud en passant par La Paz. C'est surement dans ces bus que nous avons battu
le record des personnes qui montaient ou descendaient du bus dans les endroits
les plus isolés (record jusqu'alors détenu par les patagoniens).</p>Inca trail et Machu Picchu2013-04-26T00:00:00+02:00Anne-Sophietag:nosvamos.fr,2013-04-26:inca-trail-et-machu-picchu.html<p>Nous sommes revenus de 4 jours de trek sur le chemin de l'Inca pour aller voir
le Machu Picchu. Et bien ce n'était pas facile, on a été impressionnés par le
chemin fait de gros blocs de pierre, de murs d'une dizaine de mètres de haut
lorsque la montagne tombe trop à pic, et même de tunnels. Les Incas ont dû
transporter ces blocs à de telles altitudes, alors que rien que d'emprunter le
chemin nous a épuisés !</p>
<h1>Une organisation millimétrée</h1>
<p>Depuis quelques années, le gouvernement Péruvien a limité l'accès au chemin de
l'Inca à 500 personnes par jour. Cette année, il a de plus imposé un certain
nombre de règles aux entreprises opérant l'inca trail : obligation d'avoir une
tente cuisine, une tente salle à manger, 2 guides si le groupe est supérieur à 8
personnes, un maximum de charge de 20kg pour chaque porteur, etc. Et l'on ne
peut pas faire sans tour operator. Ce qui donne 200 marcheurs par jour, et 300
porteurs. Et une organisation impressionnante…</p>
<p>Il faut savoir que les endroits où l'on peut établir le camp ne sont équipés que
de toilettes à la turque et d'un robinet qui donne l'eau de la rivière (il y
avait un cours d'eau à coté de chaque camp). Malgré cela, les cuisiniers et
porteurs arrivent à faire des merveilles….</p>
<p>En génral, le matin on vient nous réveiller dans notre tente avec un thé aux
feuilles de coca. Puis le petit déjeuner est servi dans la tente salle à
manger : omelette ou crêpe, pain grillé, confiture, beurre,… Pendant ce temps
les porteurs démontent nos tentes et commencent à partir. Lorsque nous avons
fini, ils ont pratiquement tout démonté sauf la tente salle à manger. Ils nous
donnent à chacun 2L d'eau bouillie (pour la rendre potable), puis nous
commençons à marcher. Environ 10 minutes après, nous sommes dépassés par des
hordes de porteurs qui courent avec des sacs de plus de 25kg sur le dos, à plus
de 3000 mètres d'altitude. Ils doivent arriver avant nous à l'emplacement de
déjeuner pour monter les tentes cuisine et salle à manger. Lorsque nous
arrivons, ils nous accueillent avec un verre de jus de fruit, une bassine d'eau
pour chacun, du savon pour se laver les mains et la table dressée. Moins de 10
minutes plus tard, on est attablés devant une soupe, puis en général 5 plats
différents à partager de viande, poisson, riz, crudités, purée, poivrons farcis,
guacamole, maïs au fromage, etc. On n'a pas mangé 2 fois la même
chose… Rappelons qu'ils doivent transporter TOUTE la nourriture, carottes,
patates, avocats, viande, œufs, … Il n'y a rien sur l'Inca Trail. Puis on
repart après une sieste, et de nouveau les porteurs nous dépassent (pas que les
nôtres d'ailleurs, c'est le même système pour toutes les compagnies). Lorsque
l'on arrive au campement du soir, les tentes sont déjà montées, on nous apporte
une bassine d'eau chaude pour se laver un peu (ils ont fait chauffer l'eau de la
rivière, pour 15 personnes), puis on a un apéro avec popcorn salé et crackers,
et enfin le dîner (idem, 5 plats différents). A chaque fois la table est remplie
de plateaux de nourriture, on ne sait plus où donner de la tête !</p>
<p>Les porteurs eux dînent d'une soupe (et de ce que l'on n'a pas pu finir, on
l'espère) et dorment tous ensemble dans la tente salle à manger.</p>
<p>Le dernier jour on a même eu droit à un gâteau (du genre quatre quart) recouvert
d'un glaçage au blanc d'œuf battu et avec marqué "welcome to the Machu Picchu" !
On n'a pas réussi à savoir comment ils l'avaient fait (pas de four bien sur)…</p>
<p>Le dernier matin, on doit partir du camp à 5h00 car les porteurs ont leur train
de retour en bas de la vallée à 5h30 (Peru Rail n'affrète qu'un train par jour
pour les porteurs). On n'a toujours pas compris comment il était humainement
possible de finir de plier le camp et de faire 5km de descente d'escaliers avec
25kg sur le dos en 30 minutes… Mais paraît-il qu'ils ont eu leur train.</p>
<p>Ah j'oubliais, les porteurs sont Quechuas, ils vivent dans des petits villages
dans les montagnes et sont agriculteurs. Les plus grands doivent mesurer 1m55…</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-04/Porteurs.jpg"
alt="Sur d'autres chemins, leur peine est épargnée par le travail des mules" />
<figcaption>On a tous une tête de plus qu'eux … Ces sur-hommes !</figcaption>
</figure>
<h1>L'inca trail</h1>
<p>Nous avons fait l'inca trail classique, 4 jours de rando et 3 nuits sous la
tente, pour arriver le 4ème jour directement sur le Machu Picchu. 45 km de
sentier réalisés par les Incas comme pèlerinage pour rejoindre leur site sacré.</p>
<p>Le premier jour, c'est assez facile, 12km entre 2500m et 3000m, c'est pour se
mettre en jambe. Le paysage est beau, nous longeons à flanc de montagne la
rivière Urubamba qui coule dans la vallée.</p>
<p>Le deuxième jour, ça se corse : nous devons monter au col "dead woman" (à cause
de la forme de la montagne, personne n'est mort ;-) ) à 4200m d'altitude. 1200m
de dénivelé positif, avec seulement 61% d'oxygène et des marches en pierre. Les
porteurs ne courent plus, ils se mangent même du riz avec du poisson à
mi-hauteur (à 9h30 donc), c'est dire… Honnêtement, c'était difficile, avec nos
sacs qui pesaient 10kg pour moi et 15kg pour Thomas (oui même sans appareil
photo il arrive à trouver du poids ;-) ), nos cuisses ont souffert… Mais on
est arrivés deuxièmes en haut ! Et en plus quasiment tous les autres avaient
pris un porteur pour leurs affaires, sac de couchage et matelas. Puis 200 mètres
de descente et à la question au déjeuner "on continue encore 3h cette après midi
?", entre les personnes qui étaient épuisées, celles qui étaient malades, et
ceux qui ne rêvaient que d'une sieste (réveil à 5h oblige), le NON était
unanime. Cette partie était jolie également, des paysages similaires au premier
jour mais avec plus de hauteur (sans blague), ce qui nous a permis d'avoir une
belle vue sur la vallée.</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-04/DeadWomanPass.jpg"
alt="Nous en haut de dead woman's pass" />
<figcaption>Nous en haut de dead woman's pass</figcaption>
</figure>
<p>Le troisième jour, 16km, 1000m de dénivelé négatif, on se dit que ça va être
facile, les doigts dans le nez vu ce qu'on a fait la veille. Et bien que nenni !
C'était pour moi le jour le plus difficile, 2 cols à passer tout de même, pas
mal de ruines Incas à visiter, beaucoup de descente. Une longue journée en
somme. A la fin on en avait vraiment plein les pattes, et on sentait la fatigue
générale au dîner. Cependant, cette partie était dans la jungle, avec des
tunnels Incas taillés dans la montagne (avec des instruments en bronze, ils ont
dû s'amuser), des orchidées qui ressemblaient à des abeilles, des lianes, des
ponts, et ces fameux murs de pierre d'une dizaine de mètres de haut pour faire
le chemin lorsque la montagne est trop à pic. Impressionnant !</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-04/Jungle.jpg"
alt="La météo change pas mal ici" />
<figcaption>La cloud-forest</figcaption>
</figure>
<p>Le dernier jour, clou du voyage : le dernier bout du chemin qui mène au Machu
Picchu. Réveil à 4h, départ du camp à 5h, et passage du point de contrôle du
chemin à 5h30. Après 2h de marche, on arrive à la porte du soleil : le col
depuis lequel l'on voit pour la première fois en quatre jours le Machu
Picchu. Mais lorsque nous sommes arrivés, la vue était bouchée par les nuages,
on ne voyait même pas la montagne Machu Picchu ! Puis, comme par magie, 10
minutes plus tard, les nuages se sont écartés et l'on a pu apercevoir la cité
Inca. Quelle émotion de voir ce lieu magique, pour lequel on marche depuis 4
jours ! Le reste de la rando était tout de suite plus facile (2h
supplémentaires).</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-04/SunGate.jpg"
alt="Si si, il y a le machu picchu derrière" />
<figcaption>Le machu picchu entrevu depuis la porte du soleil</figcaption>
</figure>
<h1>Le Machu Picchu</h1>
<p>Alors, j'ai bien cru tomber sous le coup d'une malédiction familiale (n'est-ce
pas Papa ?) : la maladie combinée à une forte fatigue due a la rando mais
surtout au fait que je n'ai pas pu dormir de la nuit ont eu raison de ma
première visite au Machu Picchu. Après une heure de visite guidée, j'ai jeté
l'éponge, m'asseoir ne suffisait plus, je devais m'allonger. J'ai donc fini la
journée dans mon lit d'hôtel, dans la ville au pied de la montagne.</p>
<p>Mais avec l'aide de Maria, médecin de son état, qui avait un "pack" pour tous
ses compagnons randonneurs malades (on a été 6 sur un groupe de 15 tout de
même), le lendemain j'étais sur pied et j'ai enfin pu profiter de cet endroit
splendide ! Pas de malédiction finalement, ouf !</p>
<p>On avait un second billet pour le Machu Picchu combiné avec le Huayna Picchu
pour le lendemain.</p>
<p>Je ne vais pas expliquer ce que racontent les livres sur le lieu, mais ce qui
m'a surprise c'est qu'il est vraiment bien conservé. On peut voir toutes les
maisons et temples debout, des toits en paille ont été refaits sur certaines
maisons, les fontaines et le ruisseau existent encore, et les terrasses qui
servaient à la culture sont intactes. Après plus de 500 ans, c'est
impressionnant ! On nous a expliqué qu'ils avaient fait les murs légèrement
penchés vers l'intérieur pour mieux résister aux séismes, et que les pierres
s'encastraient entre elles comme des legos, elles sont taillées pour tenir entre
elles sans besoin de liant. Ça explique.</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-04/Stones.jpg"
alt="Le prior-act pour les lego est tout trouvé !" />
<figcaption>L'impressionante précision avec laquelle les pierres s'emboitent</figcaption>
</figure>
<p><p/>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-04/MachuPicchu.jpg"
alt="La il n'y avait pas de Lama" />
<figcaption>Le machu picchu, vu de l'intérieur. Avec le Huayna Picchu en
arrière plan</figcaption>
</figure></p>
<h1>Le Huayna Picchu</h1>
<p>C'est la montagne en face, qui permet d'observer le Machu Picchu de haut, dans
toute sa splendeur. L'ascension est difficile physiquement (les marches sont
hautes, incompréhensible sachant qu'ils étaient plus petits que les Quechuas)
mais surtout psychologiquement pour les personnes qui ont peur du vide. Une
personne de notre groupe nous a dit qu'elle avait du s'allonger 30 minutes en
haut pour arrêter de trembler, et on voyait beaucoup de gens s'accrocher à tout
ce qu'ils pouvaient avec des yeux exorbités… Il est vrai qu'il manque quelques
mains courantes sur des marches de 30 cm de haut, 20cm de large, 10cm de
profondeur (non un pied pointure 37 ne tient pas), et ce à flanc de montagne !</p>
<p>Mais la vue valait le coup :</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-04/MachuMacchu.jpg"
alt="Les marches étaient aventureuses, mais moins qu'annoncé" />
<figcaption>Le Machu Picchu, vu depuis le Huayna Picchu</figcaption>
</figure>
<h1>On est contents !</h1>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-04/Nous-au-machu-picchu.jpg"
alt="On arrive même à voir le machu picchu à travers les nuages" />
<figcaption>Ça valait vraiment le coup !</figcaption>
</figure>Notre premier désert !2013-04-19T00:00:00+02:00Anne-Sophietag:nosvamos.fr,2013-04-19:notre-premier-desert.html<p>Et pas le moindre, le désert d'Atacama au Chili. Mais avant d'aller dans la
"capitale touristique" de ce désert, on est passés par la vallée d'Elqui, climat
semi-désertique selon notre guide là-bas (Adeline, une française installée à
Vicuña depuis 3 ans, amoureuse de cette région et d'un Chilien, qui a créé la
seule agence touristique de la ville). Semi-désertique voulant dire du sable à
perte de vue, mais avec quelques petites touffes d'herbe…</p>
<h1>La vallée d'Elqui</h1>
<p>Le paysage est impressionnant : au fond de la vallée dont les montagnes sont
recouvertes de sable, et sur lesquelles rien ne pousse, pas même des cactus,
coule une rivière quasiment asséchée en été, mais qui permet tout de même une
oasis. Beaucoup de culture donc dans cette vallée, dont du raisin très sucré (dû
aux 2 jours de pluie par an, et au soleil de plomb jamais caché par des nuages)
utilisé pour faire le pisco (alcool local). Nous avons donc visité 2
distilleries : <em>Capel</em>, la plus connue, et <em>Los Nichos</em>, une distillerie
artisanale où tout est encore fait à la main (même la gestion du degré d'alcool
lors de la distillation). Après dégustation de leurs différentes catégories de
pisco (distillation unique, vieillit 2 ans en fût de chêne, 35° ou 40°), nous
avons enfin un avis : notre préféré à tous les 2 (même si Thomas a été reluctant
pour tester, rapport au fait qu'on repartait en vélo) est le <em>Los Nichos</em> à 35°
vieillit un an en fût seulement. Il a un goût fruité :-)</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-04/Elqui.jpg"
alt="En cherchant bien on peut même surement trouver une distilerie de pisco" />
<figcaption>La vallée d'Elqui</figcaption>
</figure>
<p>Un groupe de femmes a également développé dans la région une cuisine au four
solaire. Elles arrivent à faire un repas complet, avec pain, viande (chèvre) ou
poisson (saumon), riz ou purée et flan en dessert. Délicieux !</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-04/FourSolaire.jpg"
alt="Ça fonctionnerait moins binen au Cabelou" />
<figcaption>Deux types de fours solaires : parabole en mosaïque ou marmite
dans une serre</figcaption>
</figure>
<h1>San Pedro d'Atacama et alentours</h1>
<p>Parce que depuis San Pedro, les agences de tourisme proposent une liste
d'endroits à visiter longue comme un trajet en bus Péruvien. Donc on a choisi
(planning serré) : du surf sur le sable, la vallée de la lune, les geysers de El
Tatio, les lacs de l'altiplano et un tour astronomique pour voir les étoiles. En
5 jours / 3 nuits (on est prêts pour travailler chez Nouvelles Frontières).</p>
<p>Le sand-surf, c'est très drôle. Sur une dune de sable dans la vallée de la mort,
on monte à pied, met de la bougie sur la planche (rebut d'un loueur de chamonix
après 5 ans), met ses baskets dans les fixations et s'élance gaiement après 5
minutes d'explications en anglais-espagnolisant. L'endroit est splendide, à
chaque montée on redécouvre un paysage à couper le souffle (à moins que ce soit
la montée de 30m à pied à 3000m d'altitude ;-) ). La descente était hasardeuse,
mais on sent la progression (surtout dans les chutes) au bout de quelques
essais. Pour nous voir <strike>galérer</strike> nous éclater en sand-surf, ça
sera dans quelques jours sur youtube.</p>
<p>Le tour était combiné avec la vallée de la lune, à voir comme son nom l'indique
au coucher du soleil (en fait aucun rapport, c'est dû au paysage lunaire de
l'endroit). Splendide aussi, lorsque le soleil se couche sur les dunes, le ciel
devient rose et violet en face, sur les falaises…</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-04/ValleLune.jpg"
alt="Avec un pisco c'est encore plus beau" />
<figcaption>La vallée de la lune au coucher du soleil</figcaption>
</figure>
<p>Puis le lendemain, direction les lacs de l'altiplano : la laguna Chaxta en plein
milieu du désert de sel d'Atacama, où l'on peut voir des flamants roses, puis
les lagunas Miscanti et Miñiques, à 4200m d'altitude. Les couleurs sont
impressionnantes, surtout pour le lac Chaxta dans le désert de sel : blanc tout
autour, le lac d'un bleu sombre, et les flamants roses au milieu. Mieux qu'un
paysage de carte postale !</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-04/LagunaChaxta.jpg"
alt="Les couleurs sont d'origine" />
<figcaption>La laguna Chaxta. Sans un souffle de vent, le lac est comme un miroir </figcaption>
</figure>
<p>Le soir (oui on a eu le temps de manger entre temps, pas d'inquiétude ;-), des
humedas, sorte de purée de maïs emballée dans les feuilles de l'épi), tour
astronomique pour voir les étoiles. Déjà dans San Pedro, il ne fait jamais nuit
car les milliers d'étoiles éclairent la ville (heureusement car pas riche en
lampadaires), mais en sortant de la ville, on voit carrément la voie lactée
(milky way en anglais, j'ai enfin compris le rapport avec l'emballage de la
barre chocolatée) ! L'astronome nous a montré la croix du sud (qui donne la
position du pôle sud), Saturne dans un télescope (on voyait même ses anneaux),
une autre galaxie hors du système solaire (un trait blanc très lumineux dans le
télescope), des étoiles filantes (j'en ai vu 6 !) et a pris une photo de la lune
dans un télescope avec l'appareil de chacun :</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-04/Lune.jpg"
alt="Un téléscope ça rapproche" />
<figcaption>La lune, vue au télescope</figcaption>
</figure>
<p>Et le lendemain, pour finir, les geysers d'El Tatio. A voir au lever du soleil
parce que la lumière est très belle, mais situés à 2h de route de San Pedro, ça
nous fait un départ à … 4h du matin. Sachant que dans le désert, lorsqu'il n'y
a pas de soleil, les températures sont négatives, le réveil est
dur… Heureusement que le guide nous prépare un bon petit déjeuner dans la
nuit, en face des geysers et éclairés par les phares du minibus, pour attendre
le lever du soleil (avec œufs brouillés, ça ne rigole pas). Mais effectivement,
tout le froid enduré (j'ai oublié de mentionner que le site est à 4200m
d'altitude, glaglagla) vaut le coup lorsque l'on découvre les geysers, qui sont
en réalité plutôt des fumeroles. On en est entourés, certaines font jusqu'a 3m
de haut, et au milieu des montagnes. On peut même voir l'eau bouillir dans les
trous, et dans certains la fumerole est accompagnée d'un geyser. Et lorsque l'on
aperçoit enfin le soleil, on peut se rendre compte que les collines alentours
sont jaunes et vertes, et que le sol est noir. Avec le blanc des fumeroles c'est
splendide ! Il y a également une piscine naturelle à 35 degrés, mais nous
n'avons pas été assez courageux cette fois (ok ça réchauffe, mais ensuite il
faut en RESSORTIR, mouillés et pieds nus !!).</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-04/Geiser.jpg"
alt="Mine de rien, la vapeur permet de se réchauffer" />
<figcaption>Les geysers, tôt le matin</figcaption>
</figure>
<p>Et sur le trajet du retour, on a pu voir des vigognes. Et manger une brochette
de lama, c'est assez bon, ça ressemble à de l'agneau mais en moins fort.</p>
<p>C'est ainsi que nous avons fini notre visite du Chili. Seulement un mois mais
tellement de belles choses ! Nous avons pris un bus le soir pour Cusco au Pérou,
et samedi 20 nous partons pour 5 jours sur le chemin des incas, pour aller voir
le Machu Pichu.</p>Santiago et ses alentours2013-04-13T00:00:00+02:00Thomastag:nosvamos.fr,2013-04-13:santiago-et-ses-alentours.html<p>Nous voici à mi-voyage et nous avons parcouru la moitié du Chili. Nous voici
donc à Santiago où mes parents nous ont rejoint pour une semaine.</p>
<p>Entre les parcs naturels dont Anne-Sophie vous a
<a href="/a-propos-de-largentine.html">parlé</a> et Santiago, nous sommes passés par la
vallée de Colchagua, principale région vinicole du Chili (c'est ici qu'ils font
la plupart de leurs vins rouges). Nous y avons visité trois caves et découvert
leurs vins. Depuis notre arrivée, nous avons trouvé le vin chilien bien meilleur
que le vin argentin.</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-04/Vignes.jpg">
<figcaption>Les vignes dans la vallée de Colchagua</figcaption>
</figure>
<p>Le rythme de la semaine avec mes parents nous a bien changé : magnifiques
hôtels, voyage en voiture et un planning minuté qu'il ne restait plus qu'à
suivre, j'ai même fait une pause dans la prise de photos et délégué le travail à
mon père.</p>
<p>Pendant cette semaine nous avons donc visité Santiago, la Isla Negra, Valparaiso
et un petit peu les andes, en suivant le trajet de Pablo Neruda à travers ses
différentes maisons.</p>
<p>Santiago est une ville moderne (il y a même un métro !) dans laquelle les
monuments historiques (post-coloniaux) et récents se cotoient. Nous avons eu une
petite déception en apprenant que le téléphérique qui est sur tous les guides et
dans tous les albums photos de Santiago avait fermé il y a quelques années.</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-04/01-Santiago.jpeg"
alt="Une église à Santiago" />
<figcaption>Une des nombreuses églises de Santiago</figcaption>
</figure>
<p>Nous sommes allés à la Isla Negra voir une des maisons de Pablo Neruda. C'est
ici qu'est sa tombe qui fait l'actualité à la fois au Chili et en France
puisqu'il devait être exhumé cette semaine. La côte est magnifique et les vagues
impressionnantes. Nous avons ensuite dormi dans un hôtel qui était en train de
fermer pour le début de la basse saison. Après avoir réussi à le faire ré-ouvrir
il était donc très agréable et extrêmement calme.</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-04/02-Isla-Negra.jpeg"
alt="Il y avait surement la même au JT" />
<figcaption>Le portrait de Pablo Neruda devant sa maison</figcaption>
</figure>
<p>L'étape suivante était Valparaiso, ville entièrement construite sur des colines
au bord de la mer. Nous avons fait un tour en bateau pour avoir une vue
d'ensemble de la ville. C'est avec le guide que nous avons apris qu'une des
raisons pour lesquelles Valparaiso est bien conservée est que les habitants sont
contre sa modernisation. Par exemple, ils manifestent régulièrement contre la
contruction d'un centre commercial.</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-04/03-Valparaiso.jpeg"
alt="Zero Hôtel Valparaiso" />
<figcaption>La vue depuis les chambres à Valparaiso</figcaption>
</figure>
<p>Puis direction les andes, Jahuel pour être précis. C'est un centre termal
inconnu de google maps, plutôt isolé donc. Nous avons pu profiter de la piscine
et passer du bon temps tous ensemble. Nous avons ensuite <em>essayé</em> d'atteindre
Portillo plus loin dans les Andes, mais la route est à moitié coupée :
circulation alternée 12 heures dans un sens puis 12 heures dans l'autre, pas
très encourageant pour les touristes. Retour à l'hôtel, piscine et pisco sour
:-)</p>
<p>Après cette semaine passée ensemble nous nous sommes dirigés vers le nord, mais
cela fera l'objet d'un autre billet.</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-04/04-Andes.jpeg"
alt="On y était !" />
<figcaption>Nous 4 dans les andes</figcaption>
</figure>A propos de l'Argentine2013-04-08T00:00:00+02:00Anne-Sophietag:nosvamos.fr,2013-04-08:a-propos-de-largentine.html<p>Nous avons passé deux mois en Argentine, parcouru 7500 kilomètres, visité 3
grandes villes et 7 parcs nationaux, mangé une vingtaine d'asados, et bu une
quinzaine de bouteilles de vin, nous pouvons donc faire le bilan.</p>
<p>Les paysages sont très différents du nord au sud, et dans l'ensemble bien
préservés grâce aux parcs nationaux. En dehors, les détritus s'accumulent dans
les villes, sur le bord des routes et dans des décharges publiques. Beaucoup de
bouteilles en plastique qui ne sont pas recyclées et que les gens balancent
n'importe où, sans aucune gêne. Il n'y a que les étrangers et les guides que ça
choque. Ils boivent énormément de boissons sucrées, il n'est pas rare de voir
une personne (ou un enfant) se promener avec une bouteille d'un litre de soda à
la main. Ce qui a forcément un impact sur le physique, en dehors de Bunenos
Aires où les gens font plus attention, les Argentins sont gras (mais moins que
les Brésiliens). Encore la faute à coca-cola ;-)</p>
<p>La nourriture n'est pas très variée : la viande est délicieuse, et nous nous
sommes régalés tous les jours avec le dulce de leche et la gelée de coing. En
dehors de cela, les importations étant taxées à hauteur de 20% et sujettes à des
règles strictes (interdiction de sortir l'argent du chiffre d'affaire
d'Argentine par exemple), il n'y a quasiment pas de produits étrangers. Ils
refont tout, nourriture, matériel, vêtements, en copiant plus ou moins mal les
marques étrangères. Mais pour ce qui est de la nourriture, ils ne sont pas très
intéressés par les fruits et légumes, ni les épices. Ce qui fait qu'en général
les plats sont fades, ou alors trop salés / sucrés. Et il faut avoir beaucoup de
volonté et de patience pour réussir à avoir du poivre au restaurant...</p>
<p>Leur vin rouge (malbec) est très fort, en goût comme en alcool, et ressemble à
un bordeaux puissant. Parfait avec la viande, plus dur en apéro. Le vin blanc
est irrégulier, on en a bu du très bon mais aussi des bouteilles plus dures à
finir. Mais en général, il est plus cher qu'en France. Pour 5€, on n'a pas la
même qualité.</p>
<p>Et pour finir, Buenos Aires. J'ai beaucoup aimé cette ville, très vivante, avec
une culture forte et qui ne dort jamais. Les bâtiments coloniaux mériteraient
plus d'entretien dans l'ensemble, mais on comprend que pour le moment ils sont
empêtrés dans leurs problèmes économiques, notamment d'inflation (en 2009 un
café coutait 2 pesos, actuellement il en coûte 16) et ont d'autres
préoccupations. J'ai beaucoup aimé l'ambiance de la ville, les nouveaux docs
très réussis, la culture du tango, l'amabilité et la disponibilité des gens,
comme dans toute l'Argentine. Avec cependant un bémol : le machisme des
hommes. Lorsque je me baladais toute seule, je me faisais siffler ou me prenais
des réflexions toutes les minutes (ce n'est pas une façon de parler, pour aller
à mes cours d'espagnol j'avais 10 minutes de marche, et j'entendais une dizaine
de fois "oh bonita" ou équivalent tout aussi plaisant). D'après ma prof, les
hommes "apprennent" ce genre de comportement et pensent qu'ils sont censés se
comporter de la sorte pour asseoir leur virilité. Bref, c'est débile mais ce ne
sont que des mots...</p>
<p>Voici notre sélection des plus belles et plus représentatives photos
d'Argentine :</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-04/01-Cordoba.jpg"
alt="Cordoba" />
<figcaption>Le parvis d'une église jésuite</figcaption>
</figure>
<p><p/>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-04/02-BA-Docks.jpg"
alt="Devinez dans quelle ville nous sommes ?" />
<figcaption>Les docks de Buenos Aires, récemment réaménagés</figcaption>
</figure>
<p/>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-04/03-BA-Cimetiere.jpg"
alt="Evita n'est pas loin" />
<figcaption>Une tombe gigantesque, dans le cimetière où repose Eva Perron</figcaption>
</figure>
<p/>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-04/04-PuertoMadryn.jpg"
alt="Ils sont surement payés par quelqu'un pour poser là" />
<figcaption>Deux manchots de magellan à Puerto Madryn</figcaption>
</figure>
<p/>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-04/05-LagoFutalaufken.jpg"
alt="Un nom très local…" />
<figcaption>Le lago Futalaufken</figcaption>
</figure>
<p/>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-04/06-FitzRoy.jpg"
alt="Et nous sommes allés jusqu'en haut !" />
<figcaption>Anne-Sophie devant le Fitz Roy</figcaption>
</figure>
<p/>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-04/07-Mate.jpg"
alt="Presque aussi local que le dulce de leche" />
<figcaption>Notre première expérience du maté</figcaption>
</figure>
<p/>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-04/08-PeritoMoreno.jpg"
alt="Merci à Ching pour son objectif" />
<figcaption>L'inévitable Perito Moreno</figcaption>
</figure>
<p/>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-04/09-Ushuaia.jpg"
alt="Sauvez un arbre ..." />
<figcaption>La foret du parc national d'Ushuaia, dévastée par les castors</figcaption>
</figure></p>3 parcs nationaux au sud du Chili2013-04-07T00:00:00+02:00Anne-Sophietag:nosvamos.fr,2013-04-07:3-parcs-nationaux-au-sud-du-chili.html<p>On a pris pas mal de retard sur le blog, les dernières semaines étant intenses
car nous devions retrouver les parents de Thomas à Santiago pour Pâques. Donc
pour réussir à (presque) tout voir entre Ushuaia et Santiago, nous ne restions
en général que 2 jours au même endroit. Difficile à ce rythme de trouver le
temps de rédiger des articles !</p>
<p>Pour aujourd'hui, ce sera donc les 3 parcs nationaux que nous avons visités
durant les 2 dernières semaines : Torres del Paine (en Patagonie Chilienne), le
volcan Villarica et le parc national Conguillio.</p>
<h1>Torres del Paine</h1>
<p>Dans les Andes du côté Chilien, ce parc national est à la même latitude que le parc
Los Glaciares en Argentine (dont les villes sont El Chalten et El
Calafate). Sachant que nous y avions passé une dizaine de jours, et que nous
étions en Patagonie depuis un mois, nous n'avions aucune envie de nous refaire 5
jours de rando avec des paysages similaires, nous avions l'impression de tout
avoir vu dans cette zone. Donc malgré ce que l'ensemble des personnes que nous
avons croisées nous ont dit ("c'est la plus belle chose que j'aie vue durant
tout mon voyage", "à ne rater sous aucun prétexte", "le camping c'est cool" (ça
c'est Thomas)), nous avons fait nos rebelles : seulement un jour de rando pour
aller voir les fameux 3 pics. Et nous avons bien fait !! OK c'est beau, mais
comparé au Fitz Roy, ce n'est pas vraiment différent. Et puis c'est l'usine, on
commence par nous parquer dans une pièce pour nous montrer un film "ne mettez
pas le feu à la forêt" de 20 minutes, puis on nous emmène au bon minibus en
fonction de notre destination dans le parc, et l'on a pu apprécier la surcharge
des campings, bien que sales. Bref, aucun regret. Une photo quand même, parce
qu'il ne faut pas cracher dans la soupe ;-)</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-04/Torres.jpg"
alt="Torres del paine" />
<figcaption>La vue sur les tours depuis le mirador</figcaption>
</figure>
<h1>Volcan Villarica</h1>
<p>Plus connu sous le nom de Pucón (qui est la ville la plus proche), c'est l'un
des plus hauts volcans du Chili que l'on peut gravir sans un diplôme
d'alpiniste. Une bonne quinzaine d'agences propose l'ascension (un
guide est obligatoire, ainsi qu'un équipement d'alpinisme), on en choisit une
tenue par des français pour simplifier les explications préparatoires (on a
quand même dû se renseigner sur comment dire "crampons" en espagnol, les guides
étant chiliens. "Crampones" pour les curieux :-) ). Le jour J, grand soleil, pas
de vent à Pucón, 2L d'eau chacun + un picnic de champions dans nos sac à dos,
nous commençons fièrement l'ascension. La vue est magnifique, mais on n'a qu'une
hâte, arriver au sommet pour pouvoir faire le tour du cratère. C'était sans
compter sur la pluie de la veille qui a rendu le glacier "glissant", ce qui,
ajouté au vent d'altitude rendait l'ascension trop difficile pour des néophytes
(je me suis retenue de leur expliquer qu'on a déjà fait de l'escalade de cascade
de glace…). Bref, nous avons dû nous contenter de la vue à 2284m (le volcan
culmine à 2800m) et d'un kayak pour l'après-midi (l'entraînement pour le raid
aventure commence ici).</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-04/Villarica.jpg"
alt="On n'est pas allés plus haut" />
<figcaption>La vue depuis le milieu du volcan Villarica</figcaption>
</figure>
<p><p/>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-04/Villarica-araucaria.jpg"
alt="Entre les piñones dépasse le volcan" />
<figcaption>Le volcan depuis le parc El Cañi</figcaption>
</figure></p>
<h1>Parc national Conguillio</h1>
<p>Les 4 jours récupérés sur le parc Torres del Paine nous ont permis de passer par
le parc Conguillio (planning serré je vous dis !). Difficile d'accès (pas de
transports en commun pour y aller, pas d'info sur les possibilités de logement
dans le parc, quasi pas d'hôtels dans la ville la plus proche (40km)), on a
failli abandonner maintes fois. Mais heureusement, le "lonely planet" cite ce
parc dans le top 20 des choses à voir au Chili, photo à l'appui. Heureusement !
Les paysages sont vraiment magnifiques, volcanique d'un côté, montagneux de
l'autre, un lac d'un bleu turquoise laiteux au milieu, et des araucarias (arbres
en forme de sapins-cactus) partout. Rien à voir avec les paysages arides de
Patagonie, ici la nature est luxuriante ! Meilleure rando depuis le début du
voyage pour Thomas, on a même eu la "chance" de voir des piverts, un serpent sur
le chemin et une <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Grammostola_rosea">mygale</a> (Je
met le lien avec la photo car je suspecte certaines personnes de ne pas me
croire et je n'ai pas eu le courage de faire une photo…). Et on a ramassé des
piñones pour le dîner (comme Robinson, d'ailleurs on a expliqué à des touristes
Allemands comment les cuisiner, on est carrément locaux maintenant).</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-04/Conguillio.jpg"
alt="Un araucaria vu de haut" />
<figcaption>Cette variété d'araucaria ne pousse que dans les 100km autour de
la latitude de ce parc</figcaption>
</figure>
<p><p/>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-04/Pinones.jpg"
alt="Le fruit qui donne les piñones" />
<figcaption>Le fruit qui donne les piñones</figcaption>
</figure></p>
<p>PS : on a rattrapé notre retard également au niveau des photos, les dernières
sont maintenant sur picasa (El Calafate, Chiloé et les parcs). Youpie !</p>Chiloé2013-03-12T00:00:00+01:00Thomastag:nosvamos.fr,2013-03-12:chiloe.html<p>Nous continuons notre remontée du Chili avec une escale sur l'ile de
Chiloé. Nous avons donc retrouvé pour la première fois depuis plus d'un mois des
latitudes similaires à la France.</p>
<p>Nous avons visité principalement 3 zones sur l'ile (qui est en fait un archipel) :
Ancud, Chepu et Castro.</p>
<p>Ancud est la première ville une fois arrivés sur l'ile, il s'agit d'une petite
ville de pêcheurs. On y voit de petites maisons de pêcheurs bien conservées et un
fort qui a servi lors de la guerre du pacifique. La ville est à l'embouchure
d'un bras de mer, ce qui donne également une vue agréable depuis la cote.</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-03/Ancud.jpg"
alt="Que de couleurs" />
<figcaption>Ancud, couleurs au bord de la mer</figcaption>
</figure>
<p>Chepu est un <strong>petit</strong> village au centre de l'ile. Même pour les standards
locaux c'est très isolé (6 bus par semaine, pas toujours aux horaires
annoncés), mais le paysage vaut le coup. En particulier nous y avons fait une
matinée de kayak absoluement étonnante.</p>
<p>Nous sommes sortis à 6h30, avant le lever du soleil, après un petit briefing par
Fernando : "A gauche, et restez près de la rive droite de la rivière". Nous ne
comprendrons qu'au retour que si nous n'avions pas serré à gauche tout de suite
mais au bout de 10 m comme nous l'envisagions nous serions allés dans le mauvais
bras de la rivière, c'est pour vous dire la profondeur de la nuit et l'épaisseur
de la brume.</p>
<p>Après ce départ, nous avons remonté la rivière en passant le long (et parfois
<em>dans</em>) la foret engloutie. Il s'agit d'une foret dont le sol s'est affaissé
jusqu'à 2 m sous le niveau de la rivière lors du tremblement de terre de
1960. Les arbres sont restés debout mais sont morts et leurs troncs dépassent
d'un mètre de la surface de la rivière.</p>
<p>Ce paysage en noir et blanc, digne d'un film de fantômes, plongé dans la brume est
vraiment très intrigant, sensation qui est renforcée par l'isolement : il n'y a
personne sur la rivière à Chepu, surtout à 7h du matin.</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-03/Chepu.jpg"
alt="Pas de fantome, mais des loutres" />
<figcaption>La rivière Chepu dans la brume</figcaption>
</figure>
<p>Après notre passage à Chepu, nous sommes allés à Castro, capitale de Chiloé,
située au centre de l'ile sur la rive Est. La caractéristique de Castro est ses
<em>palafitos</em> : des petites maisons sur le front de mer montées sur
pilotis. Depuis Castro, nous sommes allés visiter deux petits villages réputés
pour leurs églises en bois qui ne sont ouvertes que pour les messes…</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-03/Castro.jpg"
alt="Fermée, bien sur" />
<figcaption>Une église chilote en bois</figcaption>
</figure>
<p>En plus de ces visites, nous avons également profité de notre passage à Chiloé
pour essayer la gastronomie et les produits locaux.</p>
<p>Tout d'abord, la spécialité de l'ile : le Curanto. Il s'agit d'un plat dans
lequel on retrouve d'énormes moules, du poulet et du porc accompagnés de milcao,
une galette préparée à base de pomme de terre cuite et de pomme de terre crue.</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-03/Curanto.jpg"
alt="Il parait que des touristes ont été hospitalisés pour des crises de
foie" />
<figcaption>Le curanto, à servir fumant</figcaption>
</figure>
<p>Nous avons aussi essayé des produits qui nous étaient inconnus lorsque nous les
rencontrions dans les supermarchés :</p>
<ul>
<li>Cuchayoyo (une algue) : Nous ne l'avons essayé qu'en salade après l'avoir fait
mariner. Cela a un goût fumé assez agréable mais gaché par la texture
gluante</li>
<li>Piñones : Une sorte de pignons de pins géants (5cm de long) qui se
préparent comme des châtaignes et en ont à peu près le goût.</li>
</ul>
<p>Nous avons également eu un très bon diner dans un restaurant à Castro. De ce que
nous en avons vu pour l'instant (Puerto Natales puis Chiloé), la nouriture
chilienne est largement au dessus de ce qui se fait en Argentine. Aussi bien
pour les restaurants, la nouriture que l'on peut acheter dans la rue et les
produits disponibles dans les supermarchés.</p>l'Antarctique, c'est magnifique2013-03-12T00:00:00+01:00Anne-Sophietag:nosvamos.fr,2013-03-12:lantarctique-cest-magnifique.html<p>Après la description détaillée de la croisière, passons aux choses vraiment
intéressantes : comment c'est, l'Antarctique ?</p>
<p>Pour ce qui est des paysages, c'est pile ce que je m'imaginais : des glaciers
gigantesques à perte de vue, des icebergs plus grands les uns que les autres, la
surface de la mer partiellement gelée, des petits bouts d'iceberg qui flottent
d'ici et de là, et une météo qui indique que l'homme n'est pas le bienvenu. Les
photos montrent bien le ciel déchiré entre nuages, neige et soleil, et c'était
encore plus impressionnant en réalité, car il peut être tout autre au nord et au
sud.</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-03/PaysageAntarctique.jpg"
alt="Imaginez ce que ça doit être sous l'eau !" />
<figcaption>Imaginez ce que ça doit être sous l'eau !</figcaption>
</figure>
<p>Les 2 premiers jours, nous avons eu un temps magnifique : du soleil, quasiment
pas de vent et des températures clémentes (3°C). Le 3ème jour il a commencé à
venter (50 nœuds), à tel point qu'ils ne pouvaient pas sortir les zodiacs. Le
capitaine a cherché un endroit plus abrité du vent, et après une heure
d'attente, nous avons pu sortir. Cependant, vent + pluie en Antarctique, c'est
assez douloureux : des petits grêlons venaient nous fouetter le visage, la pluie
était tellement dense qu'au bout de 30 minutes notre pantalon waterproof était
bon à essorer et le ciel était complètement bouché. Mais cela donne des couleurs
intéressantes : la mer devient grise, les icebergs ont une couleur bleue plus
sombre (sous le soleil ils sont turquoise !) et lorsque le soleil arrive à
percer, ça donne vraiment une impression de bout du monde (photos du 3 mars). Le
4ème et dernier jour en Antarctique, il neigeait. Nous avons pu comprendre les
récits des explorateurs, comme par exemple :</p>
<blockquote>
<p>«Thick fogs, Snow storms, Intense Cold and every other thing that can render Navigation dangerous, one has to encounter and these difficulties are greatly heightned by the enexpressable horrid aspect of the Country, a Country doomed by Nature never once to feel the warmth of the Suns rays, but to lie for ever buried under everlasting snow and ice.»
<cite>James COOK, 1775</cite></p>
</blockquote>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-03/Iceberg.jpg"
alt="Noir et blanc et bleu" />
<figcaption>Noir et blanc et bleu</figcaption>
</figure>
<p>Ce à quoi je ne m'attendais pas, c'est une faune si riche. Je ne m'attendais pas
à ce que l'on voie tant de baleines, de phoques, d'oiseaux, et tant d'espèces
différentes. Pour cela, l'équipe d'expédition y est pour beaucoup, les
spécialistes nous emmenaient voir les animaux et nous expliquaient à quelle
espèce ils appartenaient, et quels étaient leur mode de vie. Sans eux, il aurait
été plus difficile de s'y intéresser. On a donc pu voir 3 espèces de baleines :</p>
<ul>
<li><strong>Humpback whale (baleine à bosse)</strong>, que l'on reconnaît grâce à son souffle assez
gros en forme de cœur et à sa nageoire dorsale assez petite. Elles ont la tête
toute plate, c'est assez étonnant.</li>
</ul>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-03/Humpback.jpg"
alt="" />
<figcaption>Le soufle de la baleine à bosse et son aileron</figcaption>
</figure>
<ul>
<li><strong>Minke whale (baleine de Minke)</strong>, reconnaissable grâce à sa grande dorsale et
son petit souffle presque difficile à voir. Ce sont elles qui sont autorisées
à la chasse au Japon et en Norvège et que l'on a pu manger :-)</li>
<li><strong>Blue whale (baleine bleue)</strong>, on a eu la chance d'en voir 2 sur le trajet du
retour, et le capitaine n'a pas hésité une seconde à faire faire demi-tour au
bateau pour les suivre pendant une demie heure (trop fort ce capitaine, en
plus j'ai appris qu'il avait 73 ans !). Elles étaient à 2 mètres du bateau, et
elles ont un peu joué en sortant la tête et en nageant sur le dos ! Elles sont
impressionnantes, lorsqu'elles soufflent on dirait du tonnerre au loin, et
lorsqu'elles sortent de l'eau, tout est lent de par leur taille… On a été
chanceux d'en voir, c'est très rare apparemment…</li>
</ul>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-03/Bluewhale.jpg"
alt="Imaginez un peu le matériel nécessaire" />
<figcaption>Une baleine bleue, très proche du bateau</figcaption>
</figure>
<p>On a vu 4 espèces de phoques :</p>
<ul>
<li><strong>Fur seal (otarie à fourrure)</strong>, que l'on avait déjà vu sur la péninsule
Valdès</li>
</ul>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-03/FurSeal.jpg"
alt="Thomas ne leur a même pas donné son doudou" />
<figcaption>Un fur seal qui surveille</figcaption>
</figure>
<ul>
<li><strong>Crabeater seal (phoque crabier)</strong>, qui ne mange pas de crabe mais du krill et a
des dents spéciales qui laissent passer l'eau mais pas le plancton (comme les
phanons des baleines)</li>
<li><strong>Weddell seal (phoque de weddell)</strong>, énorme tas de graisse, d'où la vidéo :</li>
</ul>
<video width="320" height="240" controls>
<source src="/static/pictures/2013-03/Phoques.m4v" type="video/mp4">
Your browser does not support the video tag.
</video>
<ul>
<li><strong>Leopard seal (léopard de mer)</strong>, ils sont tout mignons lorsqu'ils nous
regardent avec leurs grands yeux, mais lorsqu'ils ouvrent leur gueule, on a
plutôt envie que le zodiac soit hors de leur portée (ils ont fait rajouter des
bouts en plastique à cause de ça)</li>
</ul>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-03/Leopard.jpg"
alt="«Ce matin j'ai la flemme !»" />
<figcaption>Ça peut creuver un zodiac avec les dents !</figcaption>
</figure>
<p>Et 3 espèces de pingouins :</p>
<ul>
<li>
<p><strong>Gentoo penguin (manchot papou)</strong> : le plus répandu à cette époque de l'année, il est très drôle.</p>
</li>
<li>
<p><strong>Chinstrap penguin (manchot à jugulaire)</strong>, on en a vu 2, séparément. Ils
s'étaient perdus…</p>
</li>
<li><strong>Adelie penguin (manchot Adélie)</strong>, on en a vu 3 mais le spécialiste des
pingouins nous attendait devant, pour ne pas que l'on les rate. Donc photo.</li>
</ul>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-03/Adelie.jpg"
alt="Il ne fait pas bon être un manchot" />
<figcaption>«Take it all in all, I do not believe anybody on earth has a
worst time than an Emperor penguin» —Apsley Cherry-Garrard, *The Worst
journey in the world*</figcaption>
</figure>
<p>Et, pour finir, un petit cadeau : les pingouins qui nagent sous l'eau. Parce
qu'il faut bien que ça serve un appareil photo étanche !</p>
<video width="320" height="240" controls>
<source src="/static/pictures/2013-03/Pingouins.m4v" type="video/mp4">
Your browser does not support the video tag.
</video>8 jours de croisière en Antarctique2013-03-10T00:00:00+01:00Anne-Sophietag:nosvamos.fr,2013-03-10:8-jours-de-croisiere-en-antarctique.html<p>Nous sommes revenus de 8 jours de croisière en Antarctique. 8 jours
fantastiques, qui vont être difficiles à raconter, autant qu'il était difficile
de prendre en photo l'atmosphère de ce continent. Nous avons souvent préféré
admirer le paysage et profiter de ces moments trop courts, plutôt que de
chercher à tout prix à tout conserver sur pellicule. Nos compagnons chinois ont
évidemment fait le choix inverse ;-)</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-03/Photo.jpg"
alt="If you'd put 10 penguins in a boat, it would be more organised" />
<figcaption>Un choix de vacances différent</figcaption>
</figure>
<p>Je devais au départ faire un article pour tout raconter, mais en fait il serait
tellement long que peu de monde arriverait à la fin (si si, je suis pareille, au
delà de 20 lignes je laisse tomber). Donc je vais faire durer le plaisir, et
écrire 3 articles : la croisière, le paysage, et ce que j'en ai pensé. Thomas
écrira également ce qu'il a apprécié.</p>
<p>Nous avons trouvé une croisière en dernière minute, en arrivant à Ushuaia le 20
février. Le lendemain, tout était réservé (sans même sortir de l'auberge de
jeunesse, merci à l'agence qui se déplace même sous la pluie) et il ne nous
restait plus qu'à attendre le départ, le 27 février. Passons sur l'ennui général
rapport au fait qu'il n'y ait rien à faire à Ushuaia, et retenons uniquement que
nous étions 5 dans ce cas dans notre auberge de jeunesse, ce qui rapproche
indéniablement.</p>
<h1>Le luxe</h1>
<p>Le 27 après-midi, embarquement, et là, étonnement général : c'est luxueux ! Nous
nous attendions tous à une croisière basique, avec des cabines minuscules et une
salle de dîner. En fait, nous avions une grande cabine avec un lit de 180cm, un
bureau, un fauteuil, une salle de bains avec baignoire, des peignoirs, etc. Sur
le bateau, une salle de sport (pas facile tout de même de courir sur le tapis en
pleine mer), une salle de conférence, un club, une salle de dîner, un magasin,
une salle d'observation,… Accueillis par un goûter avec plein de gâteaux, on
a bien fait de ne pas déjeuner ;-) A ce moment précis, la différence entre les 2
catégories de passagers éclate (et continuera tout le long du séjour) : le
bateau était à l'origine réservé par un groupe chinois. Deux semaines avant le
départ, ils ont subitement décidé de compléter le bateau, et d'ouvrir des
réservations en dernière minute. Tous les backpackers venus à Ushuaia dans
l'espoir de trouver une croisière pas chère se sont rués dessus et en 3 jours
tout était vendu. Ce qui nous donne 120 chinois qui ont payé environ 15000$ pour
la croisière + 2 semaines en Argentine, sans compter le vol en business, et 30
routards qui ont payé LARGEMENT moins (on nous a fait signer un certificat de
confidentialité pour le tarif). Sachant que les 30 autres voyageaient en moyenne
depuis 3 mois, et devaient donc se faire à manger/se nourrissaient de pizzas/ne
prenaient plus qu'un ou 2 repas par jour, la bérézina du buffet a commencé dès
le goûter de bienvenue… Et a continué jusqu'au dernier petit déjeuner, ou
l'objectif était de manger pour la journée. Les étapes étant "l'extravagance de
chocolat" d'un soir, où après la 4ème part de gâteau chacun rallongée au
chocolat fondu on est tous allés se coucher pour digérer (à 21h15), ou encore le
barbecue où on a découvert que les ribs étaient à tomber et où le record de 8 a
été établi (il y avait de la salade de pommes de terre allemande pour aller avec
!). En général les meilleurs se prenaient 2 assiettes remplies à chaque passage
au buffet, et on se conseillait mutuellement les meilleurs plats (pour ne
surtout pas passer à côté). Résultat, diète pour tout le monde au retour, et +
4kg de ventre en moyenne. Le retour aux biscottes - tomates est dur…</p>
<p>Et tout cela grâce aux 3 chefs du bâteau, un allemand et 2 chinois. Vive la
forêt noire, les nouilles de soja et le porc sauté !</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-03/Glace.jpg"
alt="La glace est plus vieille que le whisky !" />
<figcaption>Whisky on the rocks (venant d'un glacier millénaire !)</figcaption>
</figure>
<h1>On n'a pas eu froid</h1>
<p>Le premier jour, distribution de parkas (les fameuses parkas jaunes que vous
allez voir sur toutes les photos) et de bottes en caoutchouc et néoprène
(faciles a désinfecter et parfaites pour descendre des zodiac). On nous signale
qu'il est obligatoire d'avoir un pantalon étanche et des gants, pour éviter
qu'une personne ne pénalise ses 9 autres compagnons de zodiac en voulant rentrer
en avance parce qu'elle a trop froid ou est mouillée. Après une conférence sur
la façon de s'habiller sous la parka pour être parés à tout changement soudain
de météo (3 couches minimum en haut, 2 en bas, et au moins des chaussettes de
ski), un essai des gilets de sauvetage spéciaux pour le zodiac, et une
explication sur la désinfection systématique des bottes (lorsque l'on sort pour
ne pas apporter de bactéries sur le continent, et lorsque l'on rentre pour
enlever la crotte de pingouin), plus rien ne peut nous arriver. (Enfin c'est ce
qu'ils pensaient, ils ont quand même vu se pointer des gens sans bottes ou gilet
de sauvetage pour les tours en zodiac. Même après 5 sorties…)</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-03/Emmitouflee.jpg"
alt="La nouvelle icone michelin" />
<figcaption>On ne risquait pas d'avoir froid habillés comme ça ! Devinerez
vous qui est le modèle ?</figcaption>
</figure>
<h1>L'équipe d'expédition était formidable</h1>
<p>Alors dès le départ on nous a prévenu : ce n'est pas une croisière mais une
expédition, on va devoir être flexibles. Cela dit, le petit déjeuner est servi à
8h les 2 premiers jours, puis à 7h les autres jours, le déjeuner est à 12h30, le
goûter à 16h et le dîner à 19h30. Et chaque soir, le planning détaillé de la
journée suivante est affiché à chaque étage. EXPÉDITION on vous dit ;-)</p>
<p>L'équipe était composée d'une quinzaine de personnes, 5 pour le planning et la
logistique, et parmi les autres il y avait deux ornithologues, une spécialiste
des mammifères marins, une photographe, une historienne… On a pu assister a
des conférences sur les pingouins, les phoques, les baleines, la découverte du
pôle sud, le krill, la glace en antarctique, et bien d'autres. On est devenus
imbattables sur les différentes sortes de pingouins en fonction de l'endroit où
l'on va voir la colonie (gentoo/papou, d'Adélie et chinstrap/jugulaire sur la
péninsule antarctique. Anglais/traduction française, car on n'a utilisé que les
termes anglais), on sait reconnaître une baleine à la forme de son souffle et de
sa nageoire dorsale, et on connait 4 sortes de phoques ainsi que leur régime
alimentaire. On est des spécialistes maintenant !</p>
<p>Et cette équipe ne se contentait pas de faire des conférences, elle nous
emmenait également en mer ou sur le continent : chaque zodiac était conduit par
un membre de l'équipe d'expédition. Ce qui permettait de voir de près ce dont on
nous a parlé, et de demander plus d'informations en fonction du comportement des
animaux, du type d'iceberg ou des glaciers.</p>
<h1>Le voyage</h1>
<p>Nous sommes allés voir la péninsule antarctique
(cf. <a href="http://fr.wikiloc.com/wikiloc/view.do?id=4101725">Trace</a> ). Deux jours pour y
aller, 4 jours en Antarctique, puis 2 jours pour revenir en passant par le cap
Horn. Les 2 x 2 jours pour y aller et en revenir étaient en eaux ouvertes (il
n'y a pas d'obstacle pour freiner le courant), et s'appelle «passage de
Drake». Ça bouge beaucoup et hormis quelques oiseaux et baleines, il n'y a pas
grand chose à voir. Nous avions donc des conférences toutes les heures, des
documentaires et des rappels de la médecin à bord de bien prendre nos
médicaments anti mal de mer (des sacs étaient aussi disposés tous les 30cm dans
les couloirs, les escaliers et les différentes salles).</p>
<p>Les jours en antarctique, il y avait 2 sorties de 3 heures chacune : la
convention pour le tourisme en antarctique (<a href="http://iaato.org/">IAATO</a>)
interdisant la dépose de plus de 100 personnes en même temps sur chaque site
d'antarctique, nous allions sur la terre (continent antarctique ou une île)
durant 1h30, et le reste du temps nous faisions un tour en zodiac autour des
icebergs pour voir la banquise ou à la recherche d'animaux.</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-03/Zodiac.jpg"
alt="Zodiac" />
<figcaption>Un zodiac, gruté à l'eau</figcaption>
</figure>
<p>Et dans le bateau nous étions souvent informés par l'équipe d'expédition de la
présence de baleines ou de dauphins aux alentours, et nous pouvions aller dans
le poste de pilotage pour voir le capitaine conduire le bateau (enfin donner les
ordres).</p>
<p>Tout cela plus la bibliothèque polaire regroupant des dizaines de livres photo,
sur les expéditions en Antarctique, les animaux, etc., pas possible de
s'ennuyer !</p>
<p>Voilà pour les aspects pratiques de notre «expédition». Tout était fait pour que
l'on passe 8 jours de rêve et que l'on profite au maximum de tout ce que l'on
pouvait voir. La suite au prochain numéro !</p>
<p>PS : Nos photos sont publiées sur la galerie picasa : <a href="https://plus.google.com/photos/115282951237580639816/albums/5853427400220109697">Antarctica</a></p>Mini : en route pour l'Antarctique2013-02-27T00:00:00+01:00Thomastag:nosvamos.fr,2013-02-27:mini-en-route-pour-lantarctique.html<p>Nous partons demain pour 9 jours de
<a href="http://www.quarkexpeditions.com/our-ships/ocean-diamond">bateau</a> pour aller en
Antarctique. Au programme : 2 jours pour traverser le passage de Drake, 4 jours
sur place pour aller sur la banquise, observer les pinguins et scruter les
baleines depuis des zodiacs puis à nouveau 2 jours pour revenir à Ushuaia, ce
qui fait un retour le 7 mars.</p>Les Andes, côté Argentin2013-02-26T00:00:00+01:00Anne-Sophietag:nosvamos.fr,2013-02-26:les-andes-cote-argentin.html<p>Après plus d'un mois de grandes villes, il était grand temps que l'on profite
enfin de la nature, des Andes et des parc nationaux. Nous avons donc fait 3
semaines de randos entre Esquel et El Calafate.</p>
<h1>Esquel</h1>
<p>Le parc national Los Alerces est le moins connu de tous ceux que l'on a fait, et
c'est pour cela que l'on l'a choisi : pour être au calme après toutes ces
grandes villes. Et on n'a pas été déçus : on a vu 5 personnes en 3 jours…</p>
<p>Tant qu'à faire de la rando, autant y aller franchement : location de tente et
matériel de camping, chemin de 20km aller avec le retour à faire en une seule
fois, et 1200m de dénivelé positif. Tout ça autour de 2 lacs pour s'assurer de la
présence continue de moustiques, et valider la non efficacité de
l'anti-moustique acheté en France. Voilà pour l'aspect pratique.</p>
<p>Pour ce qui est du paysage, il était vraiment magnifique : la vue depuis le
sommet sur les lacs et les Andes enneigées était splendide, le dîner sur une
plage du lac n'était pas mal non plus, et le paysage de la rando était
impressionnant de diversité. Mais tout ça se mérite…</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-02/Lago.jpg"
alt="Futalaufquen, comme ça se prononce" />
<figcaption>Lago futalaufquen</figcaption>
</figure>
<p><p/>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-02/Camping.jpg"
alt="Anne-Sophie respire la joie" />
<figcaption>Le camping "semi-aménagé"</figcaption>
</figure></p>
<h1>El Chalten</h1>
<p>Capitale Argentine du trekking, sans réseau téléphonique et accès internet par
satellite, on sent bien que l'on n'est là que pour une raison. Donc 4 jours là
bas, 2 jours de rando (Fitz Roy et Cerro Torre, comme tout le monde) et un jour
de marche sur le glacier Torre. Pour le glacier, nous avons pris un guide pour
nous y emmener. On nous a juste dit qu'il fallait être en forme, et que ça
durait 10h, avec le départ a 6h40. Aucune question sur nos capacités en
escalade, randonnée ou alpinisme. Après coup, je me demande comment il est
possible qu'aucune des personnes qu'il a emmenées ne se soit blessée et ait eu
besoin d'une évacuation. Après 3h de marche, et une tyrolienne (jusqu'ici, rien
de terrible), traversée d'un torrent ("sisi regarde, tu sautes de pierre en
pierre et tu espères ne pas glisser avec tes chaussures de loc"), puis descente
à pic sur un terrain très instable, fait de cailloux et pierres de différentes
tailles, posés sur le sol. Ça glisse, rien pour s'accrocher ni sur quoi poser
les pieds. Après plusieurs chutes et glissades d'un bon mètre, on a adopté la
technique "je ne veux pas mourir si jeune", qui consistait à ramper sur le
ventre ou le dos, en s'accrochant avec les mains aux quelques pierres qui
semblaient plantées dans le sol (avec plus ou moins de succès d'ailleurs). Une
fois enfin arrivés en bas, le guide nous dit dans un sourire : "vous voyez le
gros rocher en haut de la falaise, qui semble posé ? Il devrait tomber dans les
prochains jours". Donc en fait, en plus de s'occuper d'où on pose les pieds, il
faut regarder si par hasard, un gros rocher ne menacerait pas de nous tomber
dessus. Fantastique…</p>
<p>Bref, on est arrivés sur le glacier et là c'était vraiment top. Entre les
crevasses, les ruisseaux, les cascades, les petits lacs, et la sorte de fourmi
qui remontait une crevasse, on a découvert qu'un glacier était vraiment un
endroit à part, actif… Et on a aussi pu retrouver les sensations de l'escalade
sur glace sur une grande crevasse (et on a bluffé le guide, na !) :-)</p>
<p>(Malheureusement pas de photos du glacier, j'ai oublié mon appareil…)</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-02/FitzRoy.jpg"
alt="On y est presque" />
<figcaption>Anne-Sophie devant le FitzRoy</figcaption>
</figure>
<p><p/></p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-02/GlaciarTorre.jpg"
alt="Nous y sommes retourné le lendemain sans plus de succès" />
<figcaption>Le cerro Torre et le glacier et la lagune du même nom</figcaption>
</figure>
<h1>El Calafate</h1>
<p>A El Calafate, l'attraction est le glacier Perito Moreno, qui avance de 2 mètres
par jour, et dont on voit des blocs tomber plusieurs fois par heure. C'est
impressionnant d'entendre des blocs se casser, de les voir se détacher puis
tomber dans le lac… Thomas a même réussi à en prendre un en photo :-)</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-02/PeritoMoreno.jpg"
alt="Plouf" />
<figcaption>Un bloc de glace qui se détache du glacier</figcaption>
</figure>Mini : Départ de El Chalten2013-02-14T00:00:00+01:00Thomastag:nosvamos.fr,2013-02-14:mini-depart-de-el-chalten.html<p>On part ce matin de El Chalten pour El Calafate. On vous racontera notre séjour
plus en détail, en attendant vous pouvez vous faire une petite idée de
l'ambiance à El Chalten en (re)lisant le dessin de Pénélope :
<a href="http://www.penelope-jolicoeur.com/2012/03/largentine-4-el-chalten.html">ici</a></p>Mini : El Parque Nacional de los alerces2013-02-13T00:00:00+01:00Anne-Sophietag:nosvamos.fr,2013-02-13:mini-el-parque-nacional-de-los-alerces.html<figure>
<img src="/static/pictures/2013-02/PlayaBlanca.jpg"
alt="Le lago Futulaufquen depuis playa blanca" />
<figcaption>Le lago Futulaufquen depuis playa blanca</figcaption>
</figure>
<p>Oui c'est magnifique, mais est-ce que ça vaut VRAIMENT :</p>
<ul>
<li>2 nuits de camping, dont un sauvage (pour les non campeurs, ça veut dire ni
douche ni toilettes…)</li>
<li>50km, 2600m de dénivelé en 3 jours</li>
<li>50 piqûres de moustiques (ils piquent A TRAVERS les vêtements !!), qui ne sont
toujours pas parties une semaine après</li>
</ul>
<p>Je me le demande encore…</p>Pingouins, lions de mer, tatous & co2013-02-10T00:00:00+01:00Anne-Sophietag:nosvamos.fr,2013-02-10:pingouins-lions-de-mer-tatous-co.html<p>La semaine dernière, nous avons passé 4 jours à Puerto Madryn, dans le nord de
la Patagonie pour aller voir les différentes colonies d'animaux qui viennent
passer quelques mois sur la péninsule Valdès, le temps que leurs petits puissent
aller en mer. Entre juillet et décembre, on peut même voir des baleines, elles
passent près de la côte lors de leur migration. Pas de chance, on a un mois de
retard…</p>
<p>On a donc pu voir des éléphants de mer avachis sur la plage, seul un a bougé ses
4 tonnes de graisse pour se jeter dans la mer. C'est tout de même plus habile
dans l'eau que sur terre…</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-02/Elephant.jpg"
alt="Babar" />
<figcaption>Un éléphant de mer</figcaption>
</figure>
<p>Une autre plage était colonisée par les lions de mer. Eux sont plus intéressants
à regarder, les mâles se battent pour conserver leur harem de femelles (ils se
reproduisent à cette période), les bébés tètent, les femelles vont à l'eau,
beaucoup d'activité ! Et surtout, la plage est remplie d'animaux où que l'on
regarde, c'est impressionnant !</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-02/Lions.jpg"
alt="Le roi des animaux" />
<figcaption>Un lion de mer</figcaption>
</figure>
<p><p/>
<figure>
<video width="320" height="240" controls>
<source src="/static/pictures/2013-02/LionsDeMer.mp4" type="video/mp4">
Your browser does not support the video tag.
</video>
<figcaption>Grosse activité chez les lions de mer</figcaption>
</figure></p>
<p>Sur la péninsule Valdès mais surtout à Ponto Tombo, à 100km au sud, se trouve la
plus grande colonie de pingouins de Magellan (plus de 400 000). Ils forment des
couples pour la vie, et chaque couple a un nid (qui ressemble plutôt à un
terrier). On marche carrément dans leur espace, au milieu des pingouins que ça
n'a pas l'air de déranger le moins du monde. Ils ne s'occupent absolument pas
des humains, traversent le petit chemin pour touristes (ils ont la priorité sur
nous, on nous l'explique dès le début), s'occupent de leurs petits,… Je vous
met une vidéo pour montrer la façon dont ils marchent, c'est drôle :-)</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-02/BebePinguin.jpg"
alt="Un pinguino des pays chauds" />
<figcaption>Un bébé pingouin</figcaption>
</figure>
<p><p/>
<figure>
<video width="320" height="240" controls>
<source src="/static/pictures/2013-02/Pinguins.mp4" type="video/mp4">
Your browser does not support the video tag.
</video>
<figcaption>La démarche magistrale du pingouin</figcaption>
</figure></p>
<p>Les autres animaux de Patagonie que nous avons pu voir sont des tatous, des
autruches, des petits renards et des guanacos.</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-02/Tatou.jpg"
alt="Tatoo" />
<figcaption>Un tatou peu farouche</figcaption>
</figure>
<p><p/>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-02/Guanaco.jpg"
alt="Un ecosystème très complexe" />
<figcaption>Un guanaco perdu au milieu des pingouins</figcaption>
</figure></p>
<p>Des vidéos des animaux arriveront bientôt, mais pour ça il faut qu'on retrouve
une connexion internet "sérieuse". <em>Stay tuned</em> donc.</p>Une journée dans une estancia2013-02-08T00:00:00+01:00Thomastag:nosvamos.fr,2013-02-08:une-journee-dans-une-estancia.html<p>Après (<a href="/paraty-cest-le-paradis.html">presque</a>) un mois d'auberges de jeunesse,
nous avons décidé de passer 24h dans une estancia. Pour résumer, une estancia
est une sorte de ranch argentin : une ferme entourée de grands prés dans
lesquels on trouve des vaches et des chevaux. Lorsqu'on descend vers le sud,
vers Puerto Mdryn par exemple, on y trouve principalement des moutons.</p>
<p>L'estancia que nous avions choisie était une <em>estancia touristica</em>, ce qui veut
dire qu'ils ont réduit au strict minimum les activités agricoles (juste assez
pour la déco et l'ambiance) pour se concentrer sur l'accueil de touristes.</p>
<p>Les consignes pour se rendre à l'estancia en transports en communs depuis Buenos
Aires sont claires : prendre un bus vers le nord-ouest et demander au chauffeur
de s'arrêter au kilomètre 87,3. Cette description est moins étonnante dans un
pays où toutes les rues sont numérotées de manière métrique… mais le chauffeur a
tout de même été surpris de notre demande.</p>
<p>Une fois arrivés, c'est parti pour 24h de "vacances des vacances". C'est un
concept qui a l'air très répandu chez les personnes qui font un voyage long :
certains s'arrêtent quelques temps pour tenir une auberge de jeunesse, d'autres
repassent par chez eux. Nous avons juste passé 24h de séjour tout organisé.</p>
<p>La journée est rythmée pour nous et la cadence est donnée par les repas :
empanadas de bienvenue à l'accueil, cloche pour sonner le déjeuner, beignets
pour le gouter et re-cloche pour le dîner. À chaque fois, on est guidé et même
placés à table !</p>
<p>Le principal repas est le déjeuner. Deux éléments marquants : le menu et le
spectacle.</p>
<p>On mange un asado, les viandes arrivent donc dans l'ordre
<a href="/deja-deux-semaines-en-argentine.html">décrit</a> par Anne-Sophie, accompagnées
d'un vin rouge qui a bien besoin d'être coupé avec des glaçons (nous avions
hésité à le faire la première fois que nous dinions avec des Argentins, jusqu'à
ce qu'eux même le fassent). Toute cette viande est servie avec des crudités, que
les locaux laissent de côté. L'organisation et le service sont bien huilés, il
faut tout de même servir les 200 personnes qui sont là.</p>
<p>Pendant que l'on mange, un spectacle est organisé durant lequel on assiste à
des chants et danses typiques des différentes régions de l'Argentine. Le numéro
le plus impressionant à mon goût a été la démonstration d'un instrument local
dérivé d'un outil de chasse. Il s'agit de faire tourner des bolas (boules en
bois de la taille d'une balle de golf accrochées au bout d'une cordelette d'un
mètre de long) et de les faires taper sur le plancher en rythme avec la musique,
très vite de préférence.</p>
<p>Après le déjeuner, on nous déplace vers un des champs dans lequel aura lieu une
démonstration à cheval. Plusieurs numéros : vitesse en slalom, course de vitesse,
chasse à l'autruche en bois (avec l'arme de laquelle ont dérivées les bolas
musicales) et un dernier jeu très difficile : des petits anneaux en acier sont fixés
sur un portique et les participants doivent chacun attraper le leur à l'aide d'un
pic en bois depuis leur cheval lancé à pleine vitesse.</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-02/Course.jpg"
alt="Hu dada !" />
<figcaption>Course à cheval</figcaption>
</figure>
<p><p/>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-02/JeuACheval.jpg"
alt="Et en plus ils y arrivent !" />
<figcaption>Un anneau pour les gouverner tous</figcaption>
</figure></p>
<p>Tout cela se conclue par un maté avec une patisserie et nous nous baladons dans
la ferme en attendant le dîner.</p>
<p>Au retour, nous avons pu constater un grand classique argentin : un système mal
conçu compensé par la gentillesse des gens. Pour revenir à Buenos Aires, l'homme
à tout faire de l'estancia nous dépose à la station de bus. Il se trouve qu'en
fait la station est indisponible (en travaux, ou pas encore construite) et que
donc les bus passent dans la rue principale. En effet, des gens attendent, et
comme le dit Anne-Sophie : "Tout ces gens attendent surement quelque
chose". C'est au moment de monter dans le bus que cela devient intéressant :
pour acheter un ticket il faut une carte de transport qui sert de porte monnaie
électronique, qui peut se recharger dans une station de bus, sans ça impossible
de payer un ticket de bus au chauffeur… Heuresement, les gens devant nous dans
la file nous proposent de payer nos tickets avec leur carte et nous leur payons
le ticket. Nous avons donc bien pu aller à Buenos Aires où nous avons pris un
bus pour Puerto Madryn.</p>Mini : Carte de Buenos Aires2013-02-02T00:00:00+01:00Thomastag:nosvamos.fr,2013-02-02:mini-carte-de-buenos-aires.html<p>Voici un premier "mini-billet" pour vous présenter la carte avec laquelle nous
avons navigué dans Buenos Aires pendant une semaine :</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-02/CarteBA.jpg"
alt="Carte de Buenos Aires" />
<figcaption>La carte de Buenos Aires</figcaption>
</figure>
<p>Parmis les détails intéressants :</p>
<ul>
<li>Les routes les plus visibles (surlignées en jaune) sont celles … qui disposent
de pistes cyclables …</li>
<li>Le nord est à droite, contrairement à toutes les autres cartes de Buenos Aires
que nous avons vues</li>
<li>Les numéros indiqués sur la carte ne font référence à rien</li>
<li>Bien sur, pas d'échelle</li>
</ul>Déjà deux semaines en Argentine2013-02-01T00:00:00+01:00Anne-Sophietag:nosvamos.fr,2013-02-01:deja-deux-semaines-en-argentine.html<p>Deux semaines en un seul article, bien que l'on ait passé une semaine à Cordoba
et une semaine à Buenos Aires, pour la bonne et simple raison que j'ai détesté
Cordoba …</p>
<h1>Cordoba</h1>
<p>Deuxième ville d'argentine, on nous promettait de beaux bâtiments jésuites et la
sierra tout autour. Au final, c'est une ville plutôt petite, avec un "bloc"
jésuite constitué d'un collège-lycée, d'une université et d'une église. Tout le
reste est récent et sans grand intérêt. Et pour ce qui est des sierras,
effectivement il y en a tout autour, mais une fois qu'on y a passé une journée,
ce n'est pas la peine d'y retourner, on a compris. Donc la semaine à été longue,
on a fini par aller voir des condors dans le parc national créé autour de la
falaise dans laquelle ils ont leurs nids, et par faire du cheval. Mais du coup
on a pu manger un asado (barbecue argentin) chez le gaucho qui nous a emmenés en
ballade. On appris plein de choses sur l'Argentine et le mode de vie "gaucho".</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-02/Jesuite.jpg"
alt="Batiment Jésuite" />
<figcaption>Batiment Jésuite</figcaption>
</figure>
<p><p/></p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-02/Condor.jpg"
alt=Condor/Vautour" />
<figcaption>Un condor (ou plutôt un vautour)</figcaption>
</figure>
<h1>Buenos Aires</h1>
<p>Sur Buenos Aires en revanche, j'ai plus de choses à dire. Déjà j'ai pris des
cours d'espagnol les matins, ce qui fait que maintenant je suis carrément
bilingue "holà, ¿ que tal ? Bien, ¿ y tù ?". Bref, je peux demander des choses
aux gens, comme le quai du bus, combien coûte une empanadas, ou à quelle heure
ferme le cordonnier. Mais bientôt je pourrai raconter mon voyage, j'ai décidé de
réviser et de pratiquer durant les nombreuses heures de bus à venir. Et pendant
ce temps, Thomas visitait les parcs de la ville en jogging. Chacun son hobby ;-)</p>
<p>Buenos Aires est une jolie capitale, avec des bâtiments coloniaux mélangés à
d'autres plus modernes, mais ils manquent d'entretien. On comprend qu'ils aient
d'autres problèmes plus importants dans lesquels ils doivent investir (énorme
inflation, en 2007 un café coutait 1 peso, aujourd'hui il en vaut 15). Mais
après il sera trop tard, ils devront détruire les bâtiments … Les docks ont été
refaits récemment, et ils ont su garder l'atmosphère de l'ancien port, c'est
très réussi.</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-02/Palais.jpg"
alt="Palais présidentiel de Buenos Aires" />
<figcaption>Palais présidentiel de Buenos Aires</figcaption>
</figure>
<p><p/>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-02/DockBA.jpg"
alt="Les docks de Buenos Aires" />
<figcaption>Les docks de Buenos Aires</figcaption>
</figure></p>
<p>Et comme il est impossible de quitter Buenos Aires sans avoir vu du tango, on
est allés dans un bar voir un "tango show" : un pianiste, un guitariste, un
bandoneóniste (petit accordéon), un chanteur et un couple qui danse. C'est très
kitch, mais en 1h on a eu un aperçu. Pour avoir quelque chose de plus
authentique, il faut apprendre à danser, puis aller dans une "milonga", un club
dans lequel les gens viennent danser le tango exclusivement, avec tous les codes
qui vont avec.</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-02/Tango.jpg"
alt="Tango show" />
<figcaption>Tango show !</figcaption>
</figure>
<h1>Nourriture</h1>
<p>La nourriture Argentine se compose principalement de bœuf cuit sur un barbecue
en pierre, l'asado. Delicieux ! Ils la font cuire pendant une heure pour qu'elle
soit bien tendre. On peut en manger au restaurant, dans une "parilla", où l'on
choisit avec précision la pièce que l'on veut. Et les légumes à part, parce que
ce n'est pas ça qui est bon … Chez les argentins, c'est un rituel : on commence
par les pièces les moins bonnes, des saucisses et boudins de bœuf, puis du
poulet ou du porc, et enfin du bœuf, de la moins bonne partie à la
meilleure. Mieux vaut ne pas trop manger de salade si l'on veut tenir la
distance ;-)</p>
<p>Il y a aussi les empanadas : de la viande hachée ou du fromage dans de la pâte
feuilletée. Il en faut 2 plus une glace pour être rassasiés mais c'est parfait
pour le midi.</p>
<p>Et bien sûr, le dulche de leche (confiture de lait) et tous ses produits dérivés : gâteaux en tout genre (dont l'alfajor, 2 biscuits de maïs collés par une
épaisse couche de dulche de leche, le tout enrobé dans du chocolat. Un régal !),
glaces, croissants … Concernant les vins, on n'en n'a pas assez gouté pour
pouvoir en parler, RDV dans un mois ! Par contre, ils boivent un cocktail
étrange, le Fernet-Coca qui est donc un mélange de Fernet-Branca avec du
Coca-Cola. Pour preuve, une tête de gondole dans un supermarché :</p>
<div class="six columns alpha">
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-02/ThomasFernet.jpg"
alt="Thomas n'aime pas le fernet" />
<figcaption>Thomas n'aime pas le fernet</figcaption>
</figure>
</div>
<div class="six columns omega">
<figure>
<img src="/static/pictures/2013-02/FernetCoca.jpg"
alt="Ils font même des coffrets luxe pour le fernet !" />
<figcaption>Le secret d'un apéro réussi : du fernet, du coca et des cacahuetes</figcaption>
</figure>
</div>
<p>Plus de photos dans la galerie picasa, comme d'habitude.</p>
<p><em>Note : nous allons faire des mini articles composés d'une photo et de 3 lignes
de texte, pour pouvoir faire des mises à jour plus régulières. Vous pourrez les
différencier grâce a un fond plus foncé !</em></p>Bye bye Brazil2013-01-21T00:00:00+01:00Anne-Sophietag:nosvamos.fr,2013-01-21:bye-bye-brazil.html<p>Nous quittons le Brésil pour Córdoba en Argentine. Ce n'est qu'un au revoir car
nous y reviendrons par l'Amazonie dans 4 mois.</p>
<p>Ces 2 semaines au Brésil nous ont fait réaliser que c'est un pays très développé
(8ème économie mondiale selon le lonely planet), quasiment au même niveau que
l'Europe sauf en ce qui concerne les inégalités sociales (il reste encore
beaucoup à faire sur ce point, le fossé est frappant entre les favélas et les
quartiers riches). Il ne connait pas la crise, un Brésilien de São Paulo nous a
dit qu'en général dans l'informatique, il trouvait un travail en moins de 2
semaines. On a mieux compris pourquoi il ne se préoccupait pas de postuler pour
l'instant et profitait de son chômage pour voyager…</p>
<p>La vie est presque aussi chère qu'en France : un menu Bob's burger vaut 16 reals
(6 €), une bière de 600 mL vaut 9 reals (3,40 €) dans un bar à la mode, après
avoir payé 20 reals d'entrée (7,40 €). Mais la nourriture est avant tout
…nourrissante. Les influences portugaises font qu'en général une assiette
comporte 2 types de féculents, pas de crudités, et de la viande (ils ne mangent
pas beaucoup de poisson ici).</p>
<p>Nous avons visité 2 grandes villes : Rio et São Paulo. J'ai préféré la première,
plus vivante, plus jolie et plus dépaysante. Il y a toujours du monde dans les
rues, à toute heure. La plage y est une institution, les gens se baladent avec
un maillot de bain, font du vélo ou de la marche rapide sur le front de mer ou
dans les parcs en maillot, et chaque plage à un type différent d'habitués
(familles, bobos, m'as-tu-vus…). Sans oublier le feu d'artifice du nouvel an !</p>
<p>Thomas a préféré São Paulo : moins de bordel, plus organisée, avec un bon réseau
de métro, des rues perpendiculaires, de grands buildings. Et notre auberge de
jeunesse était dans un quartier bobo-artiste-hype : au croisement entre le
16ème, Montmartre et les grands boulevards pour les parisiens. Très agréable !</p>
<p>Mais peu importe l'endroit du Brésil où l'on se trouve, quelque chose ne change
pas : l'amabilité des gens. Toujours prêts à aider, expliquer, tenter de nous
comprendre même lorsque l'on ne parle pas portugais, s'offusquer à notre
place. Ça nous a frappé durant ces 2 semaines, pas un jour ne s'est passé sans
que quelqu'un nous aide de bon cœur !</p>
<p>En résumé, un pays agréable dans lequel on est contents de retourner à la fin de
notre voyage !</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/Sandwich.jpg"
alt="Sandwich à la mortadelle" />
<figcaption>Sandwich à la mortadelle</figcaption>
</figure>
<p><p/>
<figure>
<img src="/static/pictures/Promenade-Rio.jpg"
alt="Le monde sur la promenade à Rio" />
<figcaption>Le monde sur la promenade à Rio</figcaption>
</figure>
<p/>
<figure>
<img src="/static/pictures/Nous-Paraty.jpg"
alt="Nous à Paraty" />
<figcaption>Nous à Paraty</figcaption>
</figure></p>Les chutes d'Iguacu2013-01-12T00:00:00+01:00Anne-Sophietag:nosvamos.fr,2013-01-12:les-chutes-diguacu.html<p>Malgré les récits des personnes qui y sont allées avant nous, les photos que l'on
a pu voir, la description du lonely planet, on ne s'attendait pas à cela. À ce
que ce soit si gigantesque, si époustouflant, si coloré et si majestueux.</p>
<p>Nous sommes arrivés à Foz de Iguacu (la ville du parc national côté Brésilien)
après encore une galère d'auberge de jeunesse (ils ADORENT avoir plusieurs rues
du même nom dans la même ville, et à bonne distance l'une de l'autre,
forcément. Bref). Après un "bon" déjeuner typique (riz, haricots rouges, patates
et viande, il faut que ça nourrisse bien pour en avoir pour son argent) nous
sommes allés voir les chutes d'Iguacu du côté Brésilien. Il faut savoir qu'elles
sont principalement du côté Argentin, mais le parc naturel autour est à cheval
sur les 2 pays. Ainsi du côté Brésilien on a une vue d'ensemble des chutes, et
du côté argentin on peut les voir de près, des pontons nous amènent juste au
dessus.</p>
<p>Donc du côté Brésilien, c'est Disneyland. La carte du parc est dessinée par un
illustrateur de BD, avec des petits personnages contents avec des sourires, les
animaux que l'on peut voir dans le parc façon dessin animé et dans le parc, tous
les 200m il y a un panneau. Pour une fois, tout est simple ! On a été tellement
surpris de pouvoir payer par CB, de ne pas faire la queue pour le billet puis
pour entrer dans le parc, d'être guidés vers un bus gratuit qui allait
directement au chemin des chutes, etc. Globalement, de pouvoir profiter du
spectacle sans avoir besoin de penser à autre chose. Je crois que depuis le
début du voyage ça ne nous était jamais arrivé…</p>
<p>Pour revenir à ce qui nous intéresse, voici 2 photos des chutes vues du côté
Brésilien (beaucoup d'autres dans la galerie picasa). L'eau est rouge à cause
des fortes pluies dans l'état de Rio de Janeiro : le fleuve Iguacu traverse le
Brésil, et à cause de la déforestation, les pluies entraînent avec elles de la
terre (rouge ici), qui arrive finalement dans le fleuve.</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/Iguazu1.jpg"
alt="Iguazu, depuis le Brésil" />
<figcaption>Iguazu, depuis le Brésil</figcaption>
</figure>
<p><p/>
<figure>
<img src="/static/pictures/Iguazu2.jpg"
alt="La partie des chutes qui est au Brésil" />
<figcaption>La partie des chutes qui est au Brésil</figcaption>
</figure>
<p/>
<figure>
<img src="/static/pictures/Coati.jpg"
alt="Bonus : un coati, animal très sauvage du le parc qui pique les frites des touristes et qui du coup est obèse" />
<figcaption>Bonus : un coati, animal très sauvage du le parc qui pique les frites des touristes et qui du coup est obèse</figcaption>
</figure></p>
<p>Le lendemain, nous sommes allés dans le parc argentin (avec un tour opérator
proposé par l'auberge de jeunesse pour éviter les longues procédures de passage
de frontière). Nous nous sommes arrêtés sur le chemin au point de tri frontières
(Brésil, Argentine et Paraguay). Le fleuve rouge sur la photo est le fleuve
Iguacu, l'autre est le fleuve Paranà.</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/Tri-frontiere.jpg"
alt="Point de tri frontière" />
<figcaption>Point de tri frontière</figcaption>
</figure>
<p>C'est le retour à Disneyland : un petit train amène les visiteurs à la partie la
plus impressionnante des chutes, <em>Garganta del Diablo</em>. Une passerelle nous
amène carrément au dessus pour voir la puissance de la cascade. Puis 2 autres
chemins amènent au dessus des différentes parties des chutes, et finalement un
tour en bateau en dessous permet de finir complètement trempés (c'est vraiment
le but, le conducteur ne repart pas tant que tout le monde n'est pas
ruisselant). Comme c'est très intéressant, j'en ai même fait une vidéo que je
vous partage (à peu près du niveau de la vidéo de phoques pour entendre leurs
cris, mais moins longue ;-) )</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/Diablo.jpg"
alt="Garganta del Diablo" />
<figcaption>Garganta del Diablo</figcaption>
</figure>
<p><p/>
<figure>
<img src="/static/pictures/Iguazu3.jpg"
alt="Les chutes d'Iguazu, du côté Argentin" />
<figcaption>Les chutes d'Iguazu, du côté Argentin</figcaption>
</figure>
<p/>
<figure>
<video width="320" height="240" controls>
<source src="/static/pictures/Bateau.mp4" type="video/mp4">
Your browser does not support the video tag.
</video>
<figcaption>Caméra embarquée sur le bateau…</figcaption>
</figure></p>
<p>Plus de photos sur la galerie picasa. C'est assez dur d'arriver à prendre des
photos qui retranscrivent l'impression de grandeur que l'on a lorsque l'on est
devant. Je me suis donc essayée aux panoramiques...</p>Paraty c'est le paradis2013-01-07T00:00:00+01:00Thomastag:nosvamos.fr,2013-01-07:paraty-cest-le-paradis.html<p>Le hasard du calendrier fait que c'est encore moi qui vous parle de notre
dernière galère.</p>
<p>Les plus attentifs d'entre vous ont suivi l'actualité de l'état de Rio de
Janeiro et ont peut-être vu ça :
<a href="http://www.liberation.fr/depeches/2013/01/04/pluies-et-inondations-pres-de-rio-au-moins-2-morts-et-200000-personnes-touchees_871706">Pluies et inondations près de Rio: au moins 2 morts et 200.000 personnes touchées</a>. Pour
situer un peu les lieux cités dans l'article :</p>
<ul>
<li>Tijuca c'est le parc national du
<a href="http://nosvamos.fr/lascencion-du-corcovado.html">Corcovado</a></li>
<li>Angra et Mangaratiba sont sur la route entre Rio et Paraty</li>
</ul>
<p>Maintenant que tout le monde a la géographie de la côte en tête, nous pouvons
entamer le récit de notre séjour à Paraty.</p>
<p>Nous avions réservé un bus qui partait de Rio le 2 à 16h avec une arrivée
annoncée à 20h (pour 240 km). Dès que nous sortons de Rio, le temps se couvre,
nous commençons nos petites affaires (billets pour ce blog, développement des
photos …). Au bout d'une heure, une pluie torentielle commence à s'abatre sur le
bus, suivi peu après par des éclairs qui avaient l'air très proches de nous.</p>
<p>Ces pluies finissent par innonder la route, et faire tomber des arbres, ce qui
n'empêche pas le chauffeur de bus de doubler les voitures. Les autorités
locales ont l'air d'être habituées de ce genre de situation car des camionettes
d'élagueurs sont rapidement sur place à chaque fois qu'un arbre tombe.</p>
<p>Nous arrivons donc à Paraty avec 2 heures de retard en pensant avoir passé le
plus dur. En fait en arrivant nous nous rendons compte que la ville est plongée
dans le noir à cause des innondations. Ambiance très particulière donc dans
cette petite ville où nous nous ruons sur le dernier vendeur de biscuits pour
acheter de quoi diner : il faudra des forces pour trouver notre pousada. Petite
difficulté : l'adresse précisée sur booking n'existe pas sur Google Maps, nous
nous dirigeons donc vers la rue qui semblait correspondre. Après quelques
centaines de mètres, nous avons de l'eau jusqu'au genoux (heureusement que nous
étions en shorts !) et nous dirigeons à la lumière de la petite lampe, que j'ai
toujours dans la poche, vers une rue qui n'est en fait pas celle que nous
cherchions. Nous revenons donc à la gare routière pour trouver un taxi à qui
nous présentons le nom de la pousada écrit que notre petit carnet resistant à
l'eau (nous ne pensions pas que cette qualité nous servirait vraiement). Le nom
semble vaguement lui dire quelque chose et il nous dépose donc devant la
pousada.</p>
<p>En arrivant devant cet hotel, il nous semble bien trop chic pour ce que nous
avons payé, mais le nom ressemble (quelque chose en rapport avec le quai et le
port). Ça n'est pas notre hôtel.</p>
<p>En sortant, nous nous préparons sérieusement à arpenter la ville à la recherche
de cette poussada : sur-sac de pluie et lampe frontale. Un particulier qui
faisait office de taxi pour la soirée nous demande où nous voulons aller, nous
lui expliquons notre situation et il sort de sa boite à gants une carte de la
ville sponsorisée par une pizzeria (gage de confiance) sur laquelle nous
trouvons miraculeusement notre rue. Il nous en approche, tant que la profondeur
d'eau est franchissable en voiture.</p>
<p>Nous arrivons enfin à ce qui doit être notre hôtel mais rien ne le laisse savoir
sur la devanture. De plus, la porte du jardin est fermée et, forcément, la
sonette fonctionne à l'électricité.</p>
<p>Deux voisines nous voient frapper à la porte, nous demandent ce que nous faisons
et se mettent alors à crier le nom de leur voisine qui tient cet hôtel. Elle
dormait mais les cris ont fini par la réveiller.</p>
<p>Et voilà comment nous avons finalement réussi à nous coucher dans notre pousada,
sans courant ni eau chaude.</p>Nouvelles photos sur picasa2013-01-06T00:00:00+01:00Thomastag:nosvamos.fr,2013-01-06:nouvelles-photos-sur-picasa.html<p>Pour les curieux qui trouvent que les posts manquent de photos, nous avons mis à
jour notre galerie avec les photos de Rio et de Paraty dans la
<a href="https://picasaweb.google.com/tuxella">Galerie Picasa</a>.</p>
<p>Nous sommes en ce moment à São Paulo (prononcé Son Paulo par les locaux), bien
plus urbain que ce que nous avions rencontré jusqu'à présent au Brésil, nous
vous raconterons tout cela.</p>
<p>À bientôt.</p>Rio2013-01-04T00:00:00+01:00Anne-Sophietag:nosvamos.fr,2013-01-04:rio.html<p>Voici quelques photos de Rio, de ce que l'on a vu ces 4 derniers jours. Rio est
une ville très agréable, moderne, avec un excellent réseau de bus (ça en est
impressionnant) et de métro. Les gens sont adorables, toujours prêts à nous
aider et à essayer de comprendre l'espagnol que Thomas baragouine avec un accent
portugais pour faire Brésilien ;-) En revanche nous n'avons pas vu beaucoup de
bombasses et beaux gosses sur la plage, comme on nous le promet. À copacabana ce
sont plutôt des familles avec des gros ventres… mais tout de même en string
brésilien et mini slip de bain, sinon ça fait des traces j'imagine.</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/PainDeSucre.jpg"
alt="Pao de Açucar" />
<figcaption>Pao de Açucar</figcaption>
</figure>
<figure>
<img src="/static/pictures/Lagoa.jpg"
alt='Coucher de soleil sur le lac "Lagoa Rodrigo
de Freitas", autour duquel tout Rio fait du sport' />
<figcaption>Coucher de soleil sur le lac "Lagoa Rodrigo de Freitas", autour duquel tout Rio fait du sport</figcaption>
</figure>
<figure>
<img src="/static/pictures/Coco.jpg"
alt="On trouve des noix de coco à tous les coins de rue, ça désaltère bien" />
<figcaption>On trouve des noix de coco à tous les coins de rue, ça désaltère bien</figcaption>
</figure>
<figure>
<img src="/static/pictures/Bus.jpg"
alt="Un réseau de bus … dense" />
<figcaption>Un réseau de bus … dense</figcaption>
</figure>
<p>PS : beaucoup de posts en même temps non pas parce que l'on a enfin internet (il
y a une connexion partout : auberges de jeunesse, plage, centre commerciaux,
…) mais parce que l'on avait 4h de bus pour aller à Paraty. On a donc eu le
temps de raconter Rio.</p>L'ascencion du Corcovado2013-01-03T00:00:00+01:00Thomastag:nosvamos.fr,2013-01-03:lascencion-du-corcovado.html<p>Lorsqu'on pense à Rio de Janeiro, on a forcément quelques idées en tête : le
carnaval, la samba, le pain de sucre et la statue du Christ posée sur la
montagne. Du coup, lorsque nous sommes arrivés à Rio, après avoir pris le
téléphérique pour le pain de sucre (Sugar-loaf montain ou Pão de Açúucar) nous
avons décidé d'aller voir le Christ.</p>
<p>Il faut savoir qu'aux alentours du reveillon du 1er de l'an, Rio est très
touristique. Donc lorsque nous sommes arrivés la fleur au fusil au départ du
funiculaire qui monte au Corcovado (la montagne en haut de laquelle est le
Christ), nous n'étions pas les seuls. Il n'y avait ainsi plus aucune place avant
18h. Un des commentaires de l'application TripAdvisor conseillait dans ce cas de
prendre le taxi pour le parc national de Tijuca (le parc dans lequel se trouve
la statue), ce que nous avons fait, et c'est ici que l'aventure commence.</p>
<p>Une fois dans le taxi, nous demandons au chauffeur ce fameux parc. Il ne connait
pas et demande donc grace à son talkie-walkie des indications. 50 Reais (la
devise locale) plus loin, il nous dépose devant un panneau Tijuca. Nous étions
en fait arrivés sur la zone de départ des deltaplanes. Nous demandons à
plusieurs personnes et nous faisons balader entre diverses interlocuteurs qui,
soit ne parlaient par Anglais/Français/Hablo-un-poquito-español, soit ne savaient
pas comment se rendre au Corcovado. Nous avons par contre récupéré un plan
(tracé sur un fond de carte Google-Maps, signe de confiance) qui nous a permis
de nous diriger fièrement vers le Corcovado (à pied donc, car plus un kopek en poche).</p>
<p>5 kilomètres plus loin, après être entrés dans le parc national (à peine
délimité par un panneau), un jeune couple de brésiliens nous prennent en stop (à
ce stade, il nous restait 8km de marche en plein soleil, sans nourriture et avec
peu d'eau. Bear Grylls, si tu nous voyais...). Nous leur racontons notre
histoire, ils nous expliquent que eux habitent dans le coin et viennent, comme
souvent quand il fait chaud, se balader ici. Ils nous déposent au pied du
Corcovado, là où des mini-bus font la dernière partie de l'ascencion. En chemin,
ils nous arrêtent aux différents points de vue, insistent pour que nous fassions
des photos et nous décrivent ce que nous voyons à chaque fois (dont, fierté
nationnale, le plus grand sapin de noël flottant au monde …).</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/World-largest-floating-christmas-tree.jpg"
alt="World largest floating Christmas tree" />
<figcaption>World's largest floating Christmas tree</figcaption>
</figure>
<p><p/>
<figure>
<img src="/static/pictures/Christ-FarFarAway.jpg" alt="Christ, from afar" />
<figcaption>C'est sûr on approche</figcaption>
</figure></p>
<p>Une fois arrivés au départ des mini-bus, seconde difficulté : nous avions laissé
nos derniers Reais au taxi. Nous avions donc sur nous : 50€, 2 cartes bleues et
environ 100mL d'eau potable (rappelons qu'il fait 37°C). Or, pour payer l'entrée au monument (qui donne
accès au parvis de la statue), seuls les Reais sont acceptés : par de carte
bleue, pas d'euro, assez sympa pour un monument aussi touristique. Nous essayons
donc de faire du change avec des touristes (de préférence qui ont l'air
européens) mais c'est finalement le marchant de bouteilles d'eau qui acceptera,
au prix d'un taux de change … en sa faveur.</p>
<p>Nous faisons donc la queue pour les mini-bus qui montent (parce qu'il y aura
aussi la queue pour les mini-bus qui descendent). Une fois arrivés en haut, le
parvis est bondé mais nous parvenons à prendre quelques photos.</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/Christ.jpg" alt="Corcovado" />
<figcaption>Un Christ bien mérité</figcaption>
</figure>
<p>La dernière étape de l'expédition est le retour. Tout d'abord nous découvrons
qu'il y avait des mini-bus (surement ceux dont parlait le commenaire
TripAdvisor) qui partaient de très près du départ du funiculaire et que nous
aurions pu prendre. Ensuite, il faut savoir que pour le reveillon, ils ferment
les routes de Rio à partir de 18h. Il fallait donc que nous soyons rentrés en
bus avant. Nous sommes donc descendus par la route à pied avec comme
indications d'orientation le chemin que prenaient les mini-bus qui
descendaient.</p>
<p>Nous sommes bien arrivés et comme pour nous féliciter, un barbecue était
organisé à l'auberge de jeunesse. C'était un des voyageurs, qui est Danois et
cuisinier le reste de l'année qui s'est occupé de tout.</p>
<p>Ça a été une super soirée, un peu ambiance Erasmus avant d'aller observer le feu
d'artifice sur la plage pour le passage à la nouvelle année.</p>Bien arrivés à Rio et feliz año 2013 !2013-01-02T00:00:00+01:00Anne-Sophietag:nosvamos.fr,2013-01-02:bien-arrives-a-rio-et-feliz-ano-2013.html<p>Ci dessous une photo de notre première soirée sur la plage d'Ipanema. 35 degrés
en moyenne, c'est la canicule depuis une semaine parait-il. Ça nous change de la
France au mois de décembre !</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/Pieds.jpg"
alt="Coupettes sur la plage d'Ipanema" />
<figcaption>Coupettes sur la plage d'Ipanema</figcaption>
</figure>
<p>Nous avons fêté entre temps le nouvel an, et à Rio c'est une institution, on ne
rigole pas avec Le réveillon. Routes coupées aux abords de la plage de
copacabana depuis 16h, scène géante sur la plage, panneaux à tous les coins de
rue et vente de fleurs pour la déesse de la mer dans tout copacabana. On ne
risque pas de l'oublier ! Pour nous c'était barbecue à l'auberge de jeunesse
avec les autres résidents puis feu d'artifice sur la plage. On a réussi (et ce
n'était pas facile, j'ai rarement vu une foule pareille, même le 14 juillet à la
Tour Eiffel) à se mettre au milieu de la plage et suffisamment proche de la mer
pour voir les bateaux qui tiraient le feu d'artifice. Et c'est <em>vraiment</em>
spectaculaire ! À minuit pile (le compte à rebours est fait par les chanteurs
sur la scène) le ciel s'éclaire tout d'un coup d'une vingtaine de feux
d'artifices tout le long de la baie. Que l'on regarde à gauche ou à droite, tout
le ciel est illuminé. C'est impressionnant ! Et tout cela dure 15 minutes, avec
des types de feux d'artifice que nous n'avions jamais vus, en forme de petites
fusées jaunes, qui scintillent comme des milliers de petites étoiles ou encore
qui partent dans tous les sens en tourbillons. Les bateaux ont des lasers et de
gros projecteurs qui illuminent la plage, la musique continue jusqu'au bout de
la nuit, les gens dansent, vont prendre leur premier bain de la nouvelle année,
des vendeurs réapprovisionnent tout ce petit monde en bières, cachaça, on se
marche dessus, on se fait asperger de toutes sortes de liquides, ... La fiesta
quoi !</p>
<p>Pour ce qui est des photos, nous n'avons pas eu le courage de prendre un
appareil (rapport au monde), donc celle du réveillon ci-dessous vient
d'Internet.</p>
<figure>
<img src="/static/pictures/Fleurs.jpg"
alt="Les fleurs qui seront jetées dans la mer en offrande à la déesse de la mer" />
<figcaption>Les fleurs qui seront jetées dans la mer en offrande à la déesse de la mer</figcaption>
</figure>
<p><p/>
<figure>
<img src="/static/pictures/Antartica.jpg"
alt="Bière antartica : la canette est plus jolie que la bière n'est bonne" />
<figcaption>Bière antartica : la canette est plus jolie que la bière n'est bonne</figcaption>
</figure>
<p/>
<figure>
<img src="/static/pictures/Rio-reveillon.jpg"
alt="La foule et le feu d'artifice" />
<figcaption>La foule et le feu d'artifice</figcaption>
</figure></p>Lancement du blog2012-12-24T00:00:00+01:00Thomastag:nosvamos.fr,2012-12-24:lancement-du-blog.html<p>Et voilà, nous vous l'avions promis, le blog sur lequel vous pourrez nous suivre
pendant nos aventures en Amérique du Sud.</p>
<p>Pour l'instant nous fêtons noël dans nos familles respectives et nous nous
retrouverons à Frankfort le 29 pour le départ de notre vol pour Rio de Janeiro.</p>
<p>A bientôt !</p>