3 parcs nationaux au sud du Chili

On a pris pas mal de retard sur le blog, les dernières semaines étant intenses car nous devions retrouver les parents de Thomas à Santiago pour Pâques. Donc pour réussir à (presque) tout voir entre Ushuaia et Santiago, nous ne restions en général que 2 jours au même endroit. Difficile à ce rythme de trouver le temps de rédiger des articles !

Pour aujourd'hui, ce sera donc les 3 parcs nationaux que nous avons visités durant les 2 dernières semaines : Torres del Paine (en Patagonie Chilienne), le volcan Villarica et le parc national Conguillio.

Torres del Paine

Dans les Andes du côté Chilien, ce parc national est à la même latitude que le parc Los Glaciares en Argentine (dont les villes sont El Chalten et El Calafate). Sachant que nous y avions passé une dizaine de jours, et que nous étions en Patagonie depuis un mois, nous n'avions aucune envie de nous refaire 5 jours de rando avec des paysages similaires, nous avions l'impression de tout avoir vu dans cette zone. Donc malgré ce que l'ensemble des personnes que nous avons croisées nous ont dit ("c'est la plus belle chose que j'aie vue durant tout mon voyage", "à ne rater sous aucun prétexte", "le camping c'est cool" (ça c'est Thomas)), nous avons fait nos rebelles : seulement un jour de rando pour aller voir les fameux 3 pics. Et nous avons bien fait !! OK c'est beau, mais comparé au Fitz Roy, ce n'est pas vraiment différent. Et puis c'est l'usine, on commence par nous parquer dans une pièce pour nous montrer un film "ne mettez pas le feu à la forêt" de 20 minutes, puis on nous emmène au bon minibus en fonction de notre destination dans le parc, et l'on a pu apprécier la surcharge des campings, bien que sales. Bref, aucun regret. Une photo quand même, parce qu'il ne faut pas cracher dans la soupe ;-)

Torres del paine
La vue sur les tours depuis le mirador

Volcan Villarica

Plus connu sous le nom de Pucón (qui est la ville la plus proche), c'est l'un des plus hauts volcans du Chili que l'on peut gravir sans un diplôme d'alpiniste. Une bonne quinzaine d'agences propose l'ascension (un guide est obligatoire, ainsi qu'un équipement d'alpinisme), on en choisit une tenue par des français pour simplifier les explications préparatoires (on a quand même dû se renseigner sur comment dire "crampons" en espagnol, les guides étant chiliens. "Crampones" pour les curieux :-) ). Le jour J, grand soleil, pas de vent à Pucón, 2L d'eau chacun + un picnic de champions dans nos sac à dos, nous commençons fièrement l'ascension. La vue est magnifique, mais on n'a qu'une hâte, arriver au sommet pour pouvoir faire le tour du cratère. C'était sans compter sur la pluie de la veille qui a rendu le glacier "glissant", ce qui, ajouté au vent d'altitude rendait l'ascension trop difficile pour des néophytes (je me suis retenue de leur expliquer qu'on a déjà fait de l'escalade de cascade de glace…). Bref, nous avons dû nous contenter de la vue à 2284m (le volcan culmine à 2800m) et d'un kayak pour l'après-midi (l'entraînement pour le raid aventure commence ici).

On n'est pas allés plus haut
La vue depuis le milieu du volcan Villarica

Entre les piñones dépasse le volcan
Le volcan depuis le parc El Cañi

Parc national Conguillio

Les 4 jours récupérés sur le parc Torres del Paine nous ont permis de passer par le parc Conguillio (planning serré je vous dis !). Difficile d'accès (pas de transports en commun pour y aller, pas d'info sur les possibilités de logement dans le parc, quasi pas d'hôtels dans la ville la plus proche (40km)), on a failli abandonner maintes fois. Mais heureusement, le "lonely planet" cite ce parc dans le top 20 des choses à voir au Chili, photo à l'appui. Heureusement ! Les paysages sont vraiment magnifiques, volcanique d'un côté, montagneux de l'autre, un lac d'un bleu turquoise laiteux au milieu, et des araucarias (arbres en forme de sapins-cactus) partout. Rien à voir avec les paysages arides de Patagonie, ici la nature est luxuriante ! Meilleure rando depuis le début du voyage pour Thomas, on a même eu la "chance" de voir des piverts, un serpent sur le chemin et une mygale (Je met le lien avec la photo car je suspecte certaines personnes de ne pas me croire et je n'ai pas eu le courage de faire une photo…). Et on a ramassé des piñones pour le dîner (comme Robinson, d'ailleurs on a expliqué à des touristes Allemands comment les cuisiner, on est carrément locaux maintenant).

Un araucaria vu de haut
Cette variété d'araucaria ne pousse que dans les 100km autour de la latitude de ce parc

Le fruit qui donne les piñones
Le fruit qui donne les piñones

PS : on a rattrapé notre retard également au niveau des photos, les dernières sont maintenant sur picasa (El Calafate, Chiloé et les parcs). Youpie !



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